C’est donc une nouvelle fois, la troisième, que l’équipe de France échoue à quelques mètres du sommet. Mais aujourd’hui, l’heure est à la fierté. Balayée lors de ces deux premières finales de Coupe du Monde, en 1987 par la Nouvelle-Zélande, en 1999 contre l’Australie, les Bleus ont offert ce dimanche un combat absolument fabuleux, mettant au supplice les ultra-favoris All Blacks. Pour au final ne s’incliner que d’un petit point (7-8). Cette équipe a gagné le respect de la planète rugby, cette même planète qui s’en est donné à cœur joie cette semaine, pariant sur une déroute française, et qui, aujourd’hui nous observe avec respect.
Au cœur de cette équipe, notre chouchou Imanol Harinordoquy, égérie des planchas Forge Adour, a encore une fois, livré un match plein, faisant vivre un calvaire à ses homologues Néo-Zélandais. Courageux jusqu’à la dernière minute, il fut au diapason de ses coéquipiers et a ébloui ses supporters. Oui, ce joueur exemplaire est un bien beau symbole des valeurs du sport chéri des Basques et de Forge Adour.
C’est donc la tête haute mais le cœur gros que nous quittons cette compétition. Et pour se consoler, on ne sera trop vous conseiller de vous faire plaisir avec, par exemple, une bonne plancha. Bonne idée, non ?
Merci à Quentin Gendrineau pour la rédaction de cet article. On les aura dans 4 ans !