« Un lâcher de clowns, c’est comme un lâcher de ballons, mais avec des clowns. » disent les clowns d'Aspatrouille. Et quand ils arrivent dans le quartier Wallon, à côté de l’autoroute, le square bruisse de toute l’attente qui les a précédés. Ils découvrent un terrain de jeu où s’envolent les bateaux qui nichent dans les arbres, où les feuilles s’accrochent aux échelles, où les livres font les bancs et la route. Chacun s’approprie la lecture comme il peut : avec les yeux, avec les mains, avec la langue. Et au moindre mouvement, la chute d’une tour de livres par exemple, les moineaux qui s’étaient approchés s’éparpillent en criant, puis reviennent. Car les clowns, c’est comme ça : ils attirent, ils font peur, et on aime ça.
Puis ils iront au Château de Morsang, là où les livres ont élu domicile, et prendront leur envol.