En 2010, les déficits publics les plus élevés, par rapport au PIB, ont été observés en Irlande (-31,3%), en Grèce (-10,6%), au Royaume-Uni (-10,3%), au Portugal (-9,8%), en Espagne (-9,3%), en Lettonie (-8,3%), en Pologne (-7,8%), en Slovaquie (-7,7%), en France (-7,1%), en Lituanie (-7,0%) et en Roumanie (6,9%). Les plus faibles déficits ont été enregistrés au Luxembourg (-1,1%), en Finlande (-2,5%) et au Danemark (-2,6%). L’Estonie et la Suède (0,2% chacun) ont enregistré un léger excédent public en 2010. Au total, vingt-et-un États membres ont connu une amélioration de leur solde public exprimé en pourcentage du PIB en 2010 par rapport à 2009, cinq une détérioration et un est resté inchangé.
À la fin de 2010, les plus bas niveaux de dette publique par rapport au PIB ont été relevés en Estonie (6,7%), en Bulgarie (16,3%), au Luxembourg (19,1%), en Roumanie (31,0%), en République tchèque (37,6%), en Lituanie (38,0%), en Slovénie (38,8%) et en Suède (39,7%). Quatorze États membres ont affiché un ratio de dette publique supérieur à 60% du PIB en 2010: la Grèce (144,9%), l’Italie (118,4%), la Belgique (96,2%), l’Irlande (94,9%), le Portugal (93,3%), l’Allemagne (83,2%), la France (82,3%), la Hongrie (81,3%), le Royaume-Uni (79,9%), l’Autriche (71,8%), Malte (69,0%), les Pays-Bas (62,9%), Chypre (61,5%) et l’Espagne (61,0%).
En 2010, les dépenses publiques dans la zone euro ont représenté 50,9% du PIB et les recettes publiques 44,6%. Dans l’Union, elles ont été respectivement de 50,6% et 44,1%. Entre 2009 et 2010, le ratio des dépenses publiques a baissé légèrement dans les deux zones, tandis que celui des recettes publiques est resté pratiquement stable.