Après une première réunion tenue en juin, et compte tenu d'une forte mobilisation contre le projet, de Canteleu, La Vaupalière, Le Mesnil-Esnard, Bois-Guillaume, les quatre communes pressenties à
l'issue d'un premier tour de table, pour accueillir le futur centre pénitentiaire, le préfet a lancé de nouvelles études. Le périmètre d'investigation a ainsi été élargi à un rayon de quarante
minutes autour du palais de justice de Rouen, au lieu de 20 minutes précédemment.
Aujourd'hui, un deuxième scénario est envisagé avec trois nouvelles villes situés sur le canton de Pavilly semblant correspondre au cahier des charges de l'Etat : Bouville, Mesnil-Panneville et
Pavilly.
Le Paris Normandie du 21/10/11 parle des réactions des maires des communes concernés :
Hervé Petit, maire de Bouville, commune d'environ 1000 habitants, est le seul élu des trois communes à avoir été informé officiellement de la situation par "un coup de fil vendredi (14/10/2011)
du secrétariat général de la préfecture". Pour le maire de cette commune "Une prison à Bouville, c'est non. La commune va déjà être coupée par l'autoroute, je ne veux pas que l'on bousille un peu
plus Bouville qui ne serait alors plus que le village à la prison."
Rémy Patin, maire de Mesnil-Panneville, commune d'environ 500 habitants, n'a pas (encore) été informé officiellement "Ça m'étonnerait qu'un tel projet m'intéresse pour la commune".
Du côté de Pavilly, qui est la plus grande ville avec 6300 habitants, contrairement à ses homologues, Claude Lemesle (DVD), son maire affiche une position moins tranchée : "Je donnerai mon avis à
la préfecture quand je les aurai. En l'état, je ne pense pas que l'on puisse s'opposer ou soutenir un projet sans avoir tous les éléments. Et la décision finale, ce n'est pas moi qui la prendrai
mais le conseil municipal."
Une chose est sûr, le débat est maintenant lançé dans le canton de Pavilly.
Liens : http://blacqueville.over-blog.com -http://www.paris-normandie.fr