Les cinq petits gars de Sherbrooke se produisaient dans la superbe salle de Saint-Jean de Vedas, Victoire 2, où je me suis rendu avec mon amie Concepcion (elle s'appelait Concepcion), qui a découvert le groupe grâce à mon blog (comme quoi, il n'est pas totalement inutile...).
D'abord, c'était le premier concert depuis plus de deux ans où je ne filmais pas. En effet, suite à la clôture de mon compte YouTube, j'ai décidé de laisser tomber les
Je n'ai donc pas filmé l'excellente prestation scénique de Misteur Valaire...
Je n'ai pas filmé non plus la chorégraphie des cinq compères, tous alignés au bord de la scène, avec un gamin pris dans la foule, allant de gauche à droite et entrainant le public dans ce balancement...
Je n'ai pas filmé les changements de tenues des membres du groupe, passant du smoking blanc au gilet coloré puis au haut de survêtement bleu...
Je n'ai pas filmé la jeune fille, montant sur les épaules de son chum et brandissant un drapeau québécois...
Je n'ai pas filmé Roboto porté par la foule et continuant à souffler dans sa trompette, ou encore Luis traversant la fosse en brandissant deux têtes de poupées empalées sur des pieux...
Je n'ai pas filmé le sample de I Will Always Love You, de Whitney Houston... et pourtant, c'était vraiment poilant !!!
J'ai tout de même réussi à faire quelques clichés corrects, mais je vous laisse en être juge.
Je ne me lasserai pas de le dire et de l'écrire aux maisons de disques, aux producteurs, aux distributeurs, aux gérants de salles : entrez dans le XXIème siècle..
Au contraire, dans 99% des cas, la diffusion d'images et de son sert les artistes et leur fait de la promo. Ouvrez les yeux et soyez imaginatif, la distribution de musique sur support classique et notamment cd, c'est fini !!!
D'ailleurs, dans le domaine de la promotion et de la commercialisation, Misteur Valaire est un bon exemple d'adaptation à cette nouvelle donne. J'avais écrit, voila quelques mois, un article sur leur modèle économique. L'autre soir, ils ont encore fait la promo de leur album en téléchargement en faisant distribuer, en plein milieu du concert, des cartes de visite à l'ensemble du public par des bénévoles qu'ils avaient recruté via Facebook (j'en faisais partie, évidemment).
Vous obtenez une sorte de électro-pop ludique, quelquefois enfantine, à la fois kitsch et moderne, souvent complexe car teintée de jazz, toujours entrainante...
Je sais, ce n'est pas très clair, mais c'est ça la musique de Misteur Valaire !
Et puis, les cinq Québécois s'y entendent en jeu de scène. Non seulement leur musique est festive, mais ils en rajoutent des couches en matière d'animation. Du coup, on ne peut s’empêcher, à minima de se trémousser (ça c'est moi et mes 40 ans), ou de sauter en rythme avec le groupe (ça ce sont tous les jeun's qui étaient là).
Ajouté à cela un super jeu de lumière et des projections plus que sympa sur un écran géant et vous obtenez un super concert.
En fait, Misteur Valaire faisait en quelque sorte la première partie de Missill, une sorte de DJette totalement dépassée, accompagnée d'un groupe encore plus triste. Nous nous sommes barrés au bout de deux morceaux tant leur musique était insupportable. On se serait cru dans les 90's, sur le dancefloor d'une mauvaise discothèque de la côte.
Du coup, le concert de Misteur Valaire était trop court, beaucoup trop court, une heure en tout et pour tout... frustration !!!
Allez, je craque, impossible de terminer sans quelques images, accompagnées du son si génial de Misteur Valaire. Heureusement, il y avait d'autres vidéastes dans la salle jeudi soir. Pas la peine de filmer quand d'autres le font pour vous.
Voici donc le final du concert, avec en bonus, la trompette surfant sur la foule...