Wonder Woman #2

Je dois l’avouer, même si j’ai apprécié dans les grandes ligne le premier numéro de la version Azzarello/Chiang de la princesse amazone, j’étais restée un petit peu sur ma faim. En effet, le rythme imposé dans ce premier opus m’avait un petit peu dérouté, me laissant insatisfaite, et tout simplement parce que je considère que Wonder Woman mérite d’être la mieux représentée dans toute cette histoire de Reboot, car on ne peut pas dire que l’année écoulée fut particulièrement Wonder pour elle…
On avait laissé Diana en compagnie de Zola, une humaine portant l’enfant de Zeus (ah oui quand même) et Hermes très mal en point. Elle part logiquement chercher de l’aide chez ses sœurs de Paradise Island, et nous faisons ainsi une fois de plus connaissance avec sa mère, Hippolyta une très imposante guerrière blonde. Les origines « mythologiques » de notre héroïne vont d’ailleurs nous être présentés, la version de William Moulton Marston est respectée,  jusque ici tout va  bien.

Comme le laissait présager le premier numéro, Azzarello et Chiang continuent de nous offrir de très belles scènes de combat dans la pure tradition des tournois entre gladiateurs (un personnage m’a beaucoup fait penser à Artemis, mais malheureusement ce n’est pas elle), tout en développant l’histoire avec un certain esprit qui manque cruellement à d’autre titres des new 52 (ici Zola n’a pas moyen de se souvenir quelle apparence a le père de son enfant, non pas parce que c’est une nymphomane, mais parce qu’elle aime les hommes).
Pour ce qui est de la menace, qui se révèle être de taille dans cet épisode, elle fait non seulement des ravages au sein des amazones, mais aussi certainement dans la vie de Diana dans un futur très proche. Il est en effet sous entendu que les origines de Wonder Woman ne sont pas forcément conformes à la légende décrite quelques pages auparavant, elle est au final comme tout le monde, issue du coït entre un homme et une femme (c’est dégoutant) même si l’homme en question est un Dieu Grec (je plaisantais pour le c’est dégoutant).
On se retrouve donc passez moi l’expression sur le cul face à cette nouvelle, je me demande encore si c’est du lard ou du cochon, non pas que je sois contre le changement, mais Wondie a t-elle  vraiment besoin d’un papa ?
En tout cas c’est un point de vue qui je l’espère servira l’histoire, il me tarde de connaitre la suite.