C’était violence faite à eux les images dans tous les
journaux, à la télévision, en gloire toujours et sur les places en statues
imposantes. L’omniprésence, l’ubiquité médiatique (entendu dire que sur une
même logique des manifestants extrémistes se déplaçant aujourd'hui par convois pour que
dans les images s’impose cette illusion d’une généralisation géographique du
mouvement alors que partout le même groupe). C’était violence ces images, comme
viol médiatique. Alors la violence en retour qui tourne ces derniers jours
c’est déboulonner les effigies, déshabiller l’acteur perpétuel. Taper dans la
viande inerte et montrer la mise à nu. Se laver de la mise en spectacle d’une
violence par la mise en spectacle d’une violence qui lui serait retournée.
Désenchanter l’image, comme chanter en dansant autour, purger la peur,
s’assurer de la rupture. Resterait maintenant à construire par dessus. Et pour
d’autres à enfouir quelques images dérangeantes.