Bref … dans l’acte d’achat, faire une affaire aussi – et surtout – fait clignoter nos subconscients. Et peut-être à l’occasion nous fait juste jubiler, lorsque la transaction est décidément trop heureuse. Du genre : « Oh oui ! Anno 1404 et son extension à 10 € !! Aucune femme ne m’avait jamais fait ça ». Je suis persuadé que beaucoup d’entre vous ont été tentés par une compilation intégrale, sauté de joie en voyant le prix (qui correspond, donc, à l’argent de poche encore en main), succombé à leur compulsion en achetant la chose et fini par la poser sur une étagère pour y jouer… un jour ou l’autre. Oh, ne vous cachez pas, je sais bien que vous êtes nombreux, les Steam-addict, prêts à sauter sur toutes sortes d’occasions et notamment, pour l’exemple, ces fameux packs qui apparaissent régulièrement. Et quelque part, je suis un peu des vôtres.
C’est sensiblement ce qui a failli m’arriver ce dimanche ensoleillé. Le temps d’une bonne heure, il me fut impossible de me concentrer, de comprendre plus de la moitié de ce qu’ils disaient sur les infos d’Arte ou simplement d’être à ce que je faisais. En effet, mon esprit, tout entier plongé dans les affres d’une affaire aux ressorts rien moins que dramatiques, ce week-end, avec ce fameux pack Grand Theft Auto, comprenant pas moins que l’intégralité des GTA (incluant les deux premiers), qui se négociait à 9.99 €. Moins de 10 €, entendez bien !! Et mon kebab frites sauce samouraï ? C’est comme choisir entre sa femme et sa maîtresse. Dur. S’il n’est pas trop tard, je me permets d’ailleurs de vous encourager à vous jeter dessus. Le pack, pas le kebab … C’est juste mon devoir.
Le manège continue, et il continuera. Petit à petit le gamer fait son nid sa bibliothèque Steam et le temps vient à manquer pour finir tous ces jeux. Il pourrait être intéressant, pour la science évidemment, d’établir le ratio jeux-achetés/jeux-achevés ou même jeux-achetés/jeux-lancés. Moi-même, en faisant ma petite comptabilité, il me reste bien 4 ou 5 jeux qui attendent que je les installe. Ça éveillerait la curiosité de plus d’un sociologue. Et maintenant, la question que je me pose est : « Qu’est-ce que je vais m’acheter pour fêter la fin de semaine ? »