Le PS vient d’externaliser aux sympathisants de gauche le choix de son candidat. Aveu d’échec pour le parti, disent certains. Et à l’UMP, ça va mieux ? Bof.
Que fait l’UMP, quand elle ne dénonce pas, tiroirs caisses à l’appui, l’irresponsabilité du programme du PS, ou la mollesse de Hollande ? Quelle elle ne nous abreuve pas quotidiennement d’éléments de langage claironnant stupidement la vérité officielle ? Quand elle ne crée pas un courant « humaniste » pour rééquilibrer son côté « populaire » qui la fait un peu trop pencher à droite ?
Et sinon, sa contribution à la définition du programme de Sarkozy pour 2012 ?
Les « populaires » piquent dans la caisse du FN le refus de vote des étrangers, la politique sécuritaire, les apéros saucisson pinard. Les chiens de garde de Sarko rouvrent les sacs poubelles pour faire renifler à Borloo les vieilles odeurs de scandale. Copé tape sur le PS, tout en pensant à 2017. Ses lieutenants se moquent de Hollande qui propose de « ré-enchanter le rêve français ». La stupide Morano répète bêtement ce que les communicants ont écrits sur ses fiches.
Derrière ce cirque, le vide idéologique. Le seul horizon proposé aux Français est celui de la rigueur, du triple A et du capitaine Sarko parti sauver l’Euro.
Lamentable.
On peut plaindre les militants UMP qui s’engagent sincèrement pour des idées auxquelles ils croient. Non pas que je partage leurs convictions, mais quand même.
Sans déconner, mais quand est-ce qu’ils vont se mettre au boulot là-dedans ?