["Pour faire bref", c'est une chronique hebdomadaire simple, courte et directe à propos de jeux, manga, musique, films ou autre. A retrouver chaque samedi dans les pages de OtaGeek ! Le numéro 2 arrive avec 24 heures de retard, toutes mes excuses...]
Sôichi Negishi est un jeune garçon qui adore la pop suédoise et chante ses propres compositions influencées par le shibuya kei dans les parcs de Tokyo. Il aime les choses poétiques, les pâtisseries sucrées et être gentil.
Krauser (De son vrai nom Johannes Krauser II) est la star d’un groupe de rock japonais, chante des morceaux ultra violents aux paroles atroces, torture un salaryman masochiste sur scène et au succès grandissant.
Quelle est le lien entre ces deux personnes si opposées ? Elles ne font qu’un ! Detroit Metal City, une série en 8 volumes raconte la vie compliquée de Negishi, partit à la capitale pour tenter de réaliser son rêve. Mais les choses ne se passeront pas il l’avait prévu. Par des circonstances obscures, la situation lui échappe. Il se retrouve à la tête d’un groupe de death metal avec le vent en poupe et que rien ni personne n’arrête ! Mais Negishi n’apprécie pas ce style brutal et dégoûtant. Pourtant, lorsqu’il est sur scène sous les traits de Krauser, la foule l’acclame, elle est en transe. Dans le feu de l’action, il se transforme et devient un démon du rock, assoiffé d’horreurs. Il découvre qu’il est mauvais dans ce qu’il aime, mais qu’il excelle dans ce qu’il déteste. Cette situation entraînera des scènes cultes dans lesquelles notre agneau déguisé en démon tentera de se dépatouiller tant bien que mal, mais dont il se sortira toujours. Un schéma extrêmement réccurant dans les manga, mais qui marche particulièrement bien ici. Même si le dessin n’est pas des plus réussi, DMCse lit très facilement, mais par un public averti.Detroit Metal City par Kiminori Wakasugi – env. 6.50 € chez 12 BIS. Il en existe une version animée en 12 épisodes ainsi qu’un film live datant de 2008.