Des primaires socialistes ouvertes au corps électoral dans son entier afin que jamais plus un candidat ne soit désigné sans le soutien de la direction du Parti socialiste.
Que la bourde qu’ont été la candidature et la désignation de Ségolène Royal, aujourd’hui Aubry, ne se reproduise pas.
Car, qui peut douter du fait suivant : sans ces primaires ouvertes à tous afin de noyer le vote des militants dans le raz-de-marée de plusieurs millions d'électeurs, Aubry serait aujourd’hui très certainement la candidate du PS pour la prochaine élection présidentielle.
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François Hollande est donc sorti vainqueur de cette primaire socialiste, élu ou choisi par une classe moyenne qui croit encore à une croissance vertueuse ; croissance annoncée à 2.5 alors qu'elle est de 1.7 en moyenne depuis trente ans ; croissance plancher qui permettra sans doute à cette même classe de rester en emploi jusqu'à la retraite tout en serrant les fesses mais... sans solution face au chômage qui ne baissera pas, des jeunes en échec scolaire par dizaines de milliers, chantage des marchés financiers, tyrannie des agences de notation et violence urbaine.
Avec Hollande, on cherchera en vain une seule raison de continuer d'espérer...
Car, seule la rupture est capable de nous donner la force de nous battre encore, et pourquoi pas, jusqu'au sacrifice.
La candidature de François Hollande, c'est un rendez-vous avec le commencement de la fin ; une candidature sans but, sans départ et sans arrivée.
Le 28 octobre dernier, Arrêt sur Images recevait Jacques Généreux, secrétaire national à l'économie au Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon et Karine Berger, conseillère économique de François Hollande.
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