Oui j’ai été un peu méchant sur mon texte précédent, oui je regrette quelque fois ce démon intérieur qui me pousse à écrire des choses pas gentilles quand je suis déçu des gens que j’ai aimé, non Pangolin ne s’est pas séparé.....dommage.
Pardon !
Le groupe Lausannois Pangolin vient de sortir un nouvel album «Above Cambridge» et non, je ne vais pas dire ce que je pense de cet album.......non non.....
Par peur des représailles sans doute, je ne suis pas le plus courageux des rock critics amateurs....
S’il avait été question d’un groupe rock venu d’un lointain pays, je sais pas.... la France par exemple, j’aurais osé parlé de terrible déception, j’aurais osé parlé de la voix horrible du nouveau chanteur (l’horrible voix de «Cambridge ladies»), j’aurais parlé du manque d’énergie, de l’absence de la moindre mélodie, de l’aspect vide, creux de la musique, des mots comme «dépressif», «suicidaire», «poussif», «rock Suisse ?», seraient venu parsemer ce texte, ou alors aurais-je peut-être simplement souligné d’un trait vengeur en gras et en rouge, une célèbre phrase culte d’un groupe maudit qu’ils connaissent bien :
SHIT SANDWICH !
Mais non, je ne dirai pas ce que je pense de ce disque, non non, non non non.....
Non je reparlerai plutôt du temps béni ou les musicos de Pangolin possédaient une énergie incroyable (Anyone can make a war), savaient créer des climats tendus et puissants (Driving north, mon titre préféré), ou composaient des mélodies mémorables (Les normales saisonnières).
Non Pangolin ne s’est pas séparé et non je ne dirais pas du mal du nouveau disque.
Désolé les gars....
L'album en téléchargement gratuit : http://pangolin.ch/
P.S. : après ultime réécoute, il semblerait que "Where" soit le seul titre à sauver de ce naufrage, disons que pour être totalement honnête, il possède le début d'une bonne idée…..
P.S. 2 : un peu plus d'info sur qui joue quoi, qui chante quoi et qui compose quoi aurait été apprécié messieurs de Pangolin.
© Herbert Von Entschuldigung
Vancouver, Canada très lointain où il fait très très froid.
(donc très très loin de Lausanne, ne cherchez pas à me retrouver hé hé)
Octobre 2011