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Résumé Editeur : Patty a décidé une fois pour toutes d'être la femme idéale. Mère parfaite, épouse aimante et dévouée, cette ex-basketteuse ayant un faible pour les bad boys a fait, en l'épousant, le bonheur de Walter Berglund, de St. Paul (Minnesota). A eux deux, ils forment le couple « bobo » par excellence. En devenant madame Berglund, Patty a renoncé à bien des choses, et d'abord à son amour de jeunesse, Richard Katz, un rocker dylanien qui se trouve être aussi le meilleur ami de Walter. Freedom raconte l'histoire de ce trio, et capture le climat émotionnel, politique et moral des Etats-Unis de ces 30 dernières années, dans une tragi-comédie d'une incroyable virtuosité. Comment vivre ? Comment s'orienter dans une époque qui semble devenue folle ? Jonathan Franzen relève le défi et tente de répondre à cette question, avec cette histoire d'un mariage d'une implacable cruauté.
Mon avis : Ne connaissant Jonathan Franzen que de nom, c'est dans un esprit de découverte que j'ai choisi de lire Freedom. Une couverture et un titre très accrocheurs sont déjà un bon début. Le résumé donne un aperçu concis du chemin que va prendre l'histoire. Donc je suis assez confiante
On débute avec la présentation des Berglund, famille américaine pas aussi parfaite qu'elle le souhaiterait. Des désaccords familiaux, des querelles de voisinage, des compétitions sociales stériles, des regrets personnels... Bref, une famille comme tant d'autres. Patty rêvait d'être la femme idéale mais son départ dans la vie d'adulte s'est fait sur des mauvais choix. Elle aimait Richard mais elle a épousé Walter. Pourquoi ? la sécurité, le confort, la facilité ? Rejetant la raison de son malaise sur l'éducation qu'elle a reçu, elle tente d'être plus proche de ses enfants mais commet erreur sur erreur. Et sa "vie parfaite" se transforme peu à peu en chaos.
Jonathan Franzen dépeint dans ce roman une société moderne en déclin perpétuel. Sur trois décennies, il retrace les erreurs d'une humanité en quête de chimères. Le monde devient fou. Perfection, gloire, pouvoir...sont les mots clefs d'une société qui se brûle fatalement les ailes.
Freedom aurait pu être un excellent roman seulement sa complexité étouffe peu à peu le lecteur. L'auteur fait un travail remarquable sur les personnages, certes. Des personnalités différentes où chacun de nous peut trouver un écho mais il ajoute à cela trop de problématiques. Le lecteur finit par faire une indigestion.
Il est vrai que la société capitaliste est très complexe, en parler peu devenir rapidement un maelstrom.
Bref, je n'ai pas aimé, même si les personnages m'ont poussés à continuer la lecture jusqu'au bout.
Comme dit l'adage "Trop de trop, tue le trop". Et malgré une écriture magnifique, je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman. J'ai vite perdu pied et j'ai peiné à le finir. Plus de simplicité et de structure aurait fait de Freedom un livre magnifique.