Le concept du Paris Games Week est simple : pendant cinq jours, le SELL invite aussi bien les joueurs que les curieux à venir essayer les dernières nouveautés des éditeurs. On retrouve ainsi des jeux déjà disponibles, des titres qui verront le jour d’ici Noël, mais aussi d’autres qui ne débarqueront pas avant l’année prochaine. Pour rendre le tout plus attractif, le SELL ne lésine pas sur les moyens : 22 000 m², c’est la superficie sur laquelle s’étale le salon. Une surface utilisée festivement par les éditeurs qui n’hésitent pas à mettre la paquet pour attirer les joueurs : on retrouve sur le stand de Battlefield un véritable véhicule de l’armée avec une mitrailleuse perchée
Reste que ce qui nous intéresse réellement, c’est les jeux jouables ! Pour ça, autant le dire clairement, ce PGW 2011 nous gâte… à condition de ne pas se montrer trop exigeant : en effet, la plupart des gros titres présents sur le salon sont des suites. Call of Duty : Modern Warfare 3, Battlefield 3, Uncharted 3, Saints Row 3 (ndlr : la guerre des trois !), Soul Calibur V, Dance Central 2 sont ainsi jouables avec un peu de patience. 2011 une année sans grande innovation ? C’est ce qu’on peut se dire en sortant du salon puisque si l’on ne rencontre pas que des suites, on tombe souvent nez à nez avec des remakes : Halo Anniversary ou encore GoldenEye 007 Reload ont tout deux un stand. Impossible de toucher à Halo, Microsoft a opté pour une présentation du titre tandis que GoldenEye est jouable sur quelques bornes aussi bien à deux que tout seul. La grosse exclusivité du salon réside du côté de chez Sony où la Playstation Vita est présente. Une première en France. Après une attente plus ou moins longue, les joueurs peuvent essayer la sœur de la PSP durant douze minutes sur quelques titres dont Little Big Planet, Rayman Origins ou encore Resistance. Mise à part ça, dans l’ensemble, on est difficilement surpris dans le salon : on retrouve du Mario, du Zelda, du Cooking Mama et un bon paquet de Disney. Pour s’y retrouver parmi toutes les allées du PGW, un petit guide est offert à l’entrée. Dommage que les organisateurs n’ai pas pensé à créer autre chose qu’un livret famille, les joueurs devant se débrouiller pour trouver les titres plus « adulte ». Un plan est bien disponible… à l’entrée accroché au mur. Pourquoi ne pas l’avoir mis dans le petit livret ? Mystère.
En résumé ce Paris Games Week 2011 succède plutôt bien à l’édition précédente. La recette fait mouche une fois encore et le public semble être de la partie. Si on regrette bien une chose, c’est le fait que la plupart des titres ne soit jouables qu’après une longue attente, mais ça c’est le retour de la médaille. Un excellent salon dans l’ensemble.