Note globale: 13,5/20 ♥♥♥
Date de sortie: 28 septembre 2011
Réalisateur: Ismael Ferroukhi
Acteurs principaux: Tahar Rahim, Michael Lonsdale, Mahmud Shalaby
Durée: 1h39
Synopsis (Allociné) : 1942, Paris est occupée par les Allemands. Younes, un jeune émigré algérien, vit du marché noir. Arrêté par la police française, Younes accepte d’espionner pour leur compte à la Mosquée de Paris. La police soupçonne en effet les responsables de la Mosquée, dont le Recteur, Si Kaddour Ben Ghabrit, de délivrer de faux-papiers à des Juifs et à des résistants.
Ce que j'ai pensé du film: "Les Hommes libres" retrace le parcours d'immigrés musulmans, dans un Paris occupé par les Allemands, en 1942. Le sujet honore un point de vue peu visité sur cette période de l'histoire (la tolérance et l'implication de cette communauté musulmane face à la traque des juifs et à la Résistance), à travers une vision assez démagogue en elle-même. La réalisation d'Ismael Ferroukhi est avant tout raisonnable, sage et sans esbroufe, tout comme son message. C'est mou sans être fade, lent sans être ennuyant. Bref, le rythme est plat, et c'est surtout le développement individuel de chaque personnage qui devient l'enjeu et la tension du film. La sobriété de la mise en scène n'est pas dénuée de sensibilité, même si ça reste convenu sur la forme et le fond. On retiendra davantage les relations entre les protagonistes, au caractère humain, au destin incertain, où la place de chacun se joue entre le drame et la liberté. Dommage que le début soit long à nous faire entrer dans le récit... Il faudra attendre les rouages dramatiques et les complicités ambiguës pour nous embarquer davantage.
Réalisation: OOOOO
Scénario: OOOOO
Rythme: OOCOO
Acteurs: OOOCO
Emotion: OOCOO
Intéressant? Oui
Divertissant? Assez
3 bonnes raisons pour aller voir ce film au cinéma:
- pour la juste interprétation de Tahar Rahim (Le Prophète) et les yeux clairs de Mahmud Shalaby
- pour un propos historique assez pertinent
- pour la simplicité efficace de la mise en scène
3 bonnes raisons pour quitter la salle avant le début du film:
- à cause des longueurs de rythme
- un traitement du sujet assez lisse
- décors limités