Crazy, Stupid, Love // De John Requa et Glenn Ficarra. Avec Steve Carrell, Ryan Gosling, Julianne Moore et Emma Stone.
Bon, ok, je ne fais pas durer le suspense, j'ai adoré Crazy, Stupid, Love. Ce film est absolument génial pour son genre. J'ai trouvé que le ton était juste, que le propos des divers personnages
était réfléchi et pour une fois depuis un bon bout de temps on est devant une comédie romantique qui fait réfléchir, qui pense la vie, et pas un truc qui se veut drôle mais qui fini par être très
lourd et finalement décevant. Ici on joue plutôt la simplicité, mais aussi les sentiments et la couleurs de ceux ci, car ils ne sont pas forcément partager. La force du film c'est le cast, il est
sensationnel. Je suis fan de Steve Carrell depuis pas mal de temps - et je l'ai découvert dans The Office en janvier dernier et je l'adore encore plus - et une fois de plus il trouve ici un rôle
à sa hauteur, mais il y a également Ryan Gosling, la grande révélation de l'année qui se retrouve dans tous les films sortis dernièrement mais c'est mérité, et puis Emma Stone une autre
révélation de son âge qui est parfaite dans tout ce qu'elle nous fait.
A tout juste quarante ans, Cal Weaver mène une vie de rêve - bonne situation, belle maison, enfants formidables et mariage parfait avec sa petite amie du lycée. Mais lorsqu’il apprend que sa
femme, Emily, le trompe et demande le divorce, sa vie « parfaite » s’écroule. Pire, dans le monde des célibataires d’aujourd’hui, Cal, qui n’a plus dragué depuis des lustres, se révèle un modèle
d’anti séduction. Passant désormais ses soirées à bouder tout seul au bar du coin, l’infortuné Cal est pris en main comme complice et protégé d’un séduisant trentenaire, Jacob Palmer. Pour
l’aider à oublier sa femme et à commencer une nouvelle vie, Jacob tente de faire découvrir à Cal les nombreuses perspectives qui s’offrent à lui : femmes en quête d’aventures, soirées arrosées
entre copains et un chic supérieur à la moyenne. Cal et Emily ne sont pas les seuls en quête d’amour: le fils de Cal, Robbie, 13 ans, est fou de sa babysitter de 17 ans, Jessica, laquelle a jeté
son dévolu… sur Cal ! Et en dépit de la transformation de Cal et de ses nombreuses nouvelles conquêtes, la seule chose qu’il ne peut changer reste son coeur, qui semble toujours le ramener à son
point de départ.
C'était facile de jouer sur les clichés, sauf qu'ici il n'y en a aucun - ou presque pas - . Ce qui me faisait peur c'est le divorce, le célibat et les clichés du célibataire lamba de quarante
ans, l'amour plus âgé ou plus jeune. C'est un film qui explore donc plusieurs thèmes, en synthétisant le tour autour d'un duo, celui de Gosling et Carrell qui fonctionne dès les premières minutes
de leur rencontre. C'est exquis, rien que pour Emma Stone aussi, qui est aussi sensuelle que drôle et fun. La scène entre elle et Jacob avec I Had The Time of my Life était succulente, et je m'en
lasserais sûrement jamais. Mais ce film joue aussi sur la simplicité et offre donc des moments plus émouvants - je pense aux retrouvailles entre Cal et sa femme -. On a donc des petites histoires
qui s'assemblent, dans un tout final, qui fonctionne très bien et qui permet de retrouver les joies du happy end à l'américaine sans que ce soit ennuyeux.
Comme vous l'avez compris, j'ai adoré Crazy, Stupid, Love, c'est définitivement un film qui fait désormais parti de mon top 10 des films romantiques que j'aime le plus. J'ai été touché par le
propos plus que je n'ai ri mais ce n'est pas un problème, je me suis senti bien en le regardant, très bien même. J'ai envie de le revoir encore et encore. D'en profiter, d'en extraire son
essence. C'est donc un joli coup de coeur. C'est là que je me dis que finalement Ryan Gosling est plus qu'une valeur sûre, et je repense à The Notebook, ce film tonitruant que j'avais également
adoré. Non mais sérieusement quoi, c'est un film splendide. Après je suis d'accord il faut vouloir être transporter, il faut vouloir aimer mais bon, je pense qu'on ne peut pas passer sans même
jeter un oeil comme quand on était petit et qu'on allait dans le salon regarder en cachette les films que regardaient nos parents.
Note : 8.5/10. En bref, une excellente comédie romantique comme les américains savent en faire. C'est à la fois drôle, émouvant, mais aussi savamment bien écrit.