Bien que l’on se doit, sous multiples principes, de regarder, les tenants de la vérité avec humilité, lorsque la témérité nous y complaint, et s’adouber de vertus, somme toutes, illustratrices, d’une donne primo définie, à la jonction entre les ardeurs déployées et les objectifs en constante gestation, il paraîtrait plus que de la rétribution, d’en référer en totale harmonie avec la logique émanant d’une oeuvre de stabilisation politico sociale et de redressement économique, après avoir, réussi tant bien que mal, à mobiliser autour des questions majeures, l’essentielle des forces et mouvements politiques, dont les interactions ont fini, par éroder la confiscation antérieurement prônée du pouvoir, subjuguée les tentatives antérieures de musellement de la classe politique et décloisonner, la volonté et les aspirations supérieures de la nation, du moule de l’incrédulité.
Ainsi, de par le constat et les aspects résultant de l’observance des règles sacro saintes, y compris le panel des expériences, jusque là, catalogué, et dispensé à titre de benchmarking et au regard bien évidemment de l’acception universelle de la démocratie; en matière de processus de démocratisation, dont, dans la plupart des cas, l’entame fut obstruée par un manque de consensus et un décalage entre l’élite et le peuple, il ressort d’un certain nombre, de considérations, une volonté inexprimée par une frange, dont on peine à localiser de par son pouvoir de nuisance, de spolier les acquis arrachés de hautes luttes, et les utiliser à son seul profit, lesquels acquis, demeureront à jamais entaché du sang des martyrs, croupissant dans les oubliettes, pourtant, de la mémoire collective.
Par ailleurs, une exigence transparaît assez clairement, dans cette analyse de la situation politique Guinéenne, lorsqu’il faut, inscrire en lettre capitale, les principes fondateurs, d’une nation qui se veut de bout en bout, et à tout bout de champ, encré dans le système démocratique, c’est celle qui nous imposent en tout lieu et en toute circonstance, d’imposer le respect scrupuleux des libertés, notamment celles dont l’occultation nous aura fait investir le champ des investigations et des revendications, et sans lesquelles, parler de ou songer à la démocratie, serait pareille que s’encastrer, dans un gouffre sans issue, d’où, un regret manifeste et une pensée profonde à la mémoire des disparus du 27 septembre 2011, pour les blessés, et finalement, ceux ayant été détenu et font l’objet d’un procès contesté et présenté, comme une première, dans l’histoire judiciaire de la Guinée par les médias sur place, car il paraîtrait que plus de 1000 personnes interpellées à la faveur de cette manifestation, sont actuellement jugées en comparution immédiate. Chose éminemment devant appeler à la mobilisation de l’élite politique et intellectuelle, pour non seulement dénoncer l’inertie antérieure du pouvoir politique, qui aura refusé de tout temps de mettre la machine judiciaire au service du droit et des justiciables à un moment à la fois, où l’ensemble du peuple avait foi en la capacité de l’état à pouvoir sanctionner à temps opportun, les graves manquement au droit et quand il a fallu, créer une harmonie entre le fonctionnement des institutions républicaines et la justice.
En conséquence, il ne serait qu’une question de logique, pour opposer une fin de non recevoir, à une pratique qui annihile les vertus de la démocratie, sape les fondements d’une république et assène un sérieux coup à la saine morale, lorsqu’on se souvient, du parcours et la lutte de Alpha Condé.
Vue que l’opposition, s’est désaisie du devoir tant moral que politique, devant l’inciter à rompre s’il le faut le cordon du dialogue avec l’état, continuer à mettre la pression sur le pouvoir pour sortir de ses geôles, les innocents qui auront fait les frais de leur sympathie et leur adhésion à la cause de l’opposition démocratique, il ne me revient plus à l’esprit qu’un rappel au sursaut. Un appel, qui fait abstraction de toute appartenance ethnique ou régionale, sinon, on se serait abstenu, mais plutôt un appel qui met en avant la seule résurgence, des principes définis, comme indépassables, pour amorcer le rassemblement…..