A 6 mois de l’élection présidentielle, François Hollande, vainqueur de la primaire citoyenne (au succès que l’on sait) doit être officiellement investi lors d’une Convention d’investiture en présence de ses cinq autres candidats en compétition et de près de 4.000 personnes.
Quelques clips doivent retracer l’historique et faire l’éloge des primaires, cette première démocratique en France. Il s’agira de remercier les électeurs avec la proclamation des résultats du scrutin par la Haute autorité. La Halle Freyssinet (Paris 13ème) accueillera donc des militants, des élus, des personnalités de la société civile et les anciens Premiers ministres socialistes (Pierre Mauroy, Laurent Fabius et Lionel Jospin).
Les six candidats arriveront ensemble et chacun, avec solennité, s’exprimera, selon les voeux de François Hollande et de Martine Aubry, première secrétaire du PS, chef d’orchestre de cette manisfestation qui doit sceller le rassemblement autour du candidat du PS pour la victoire de 2012.
C’est d’ailleurs Martine Aubry qui devrait s’exprimer en premier suivie de Jean-Michel Baylet (PRG), d’Arnaud Montebourg, de Manuel Valls et de Ségolène Royal qui, parce qu’elle était la candidate en 2007, passera symboliquement le relais à François Hollande.
Enfin, François Hollande prendra la parole pour un discours qui doit clore un cycle important et lancer la bataille présidentielle. Rassemblement, perspectives et mobilisation, il doit remercier les électeurs, les bénévoles et ses concurrents en louant les résultats d’un ”succès fantastique et historique” au cours duquel quelques 2,8 millions de personnes ont donné une puissante légitimité au changement.
Candidat désormais officiel du PS, il aura à coeur enfin de tracer les grandes lignes de sa campagne, de parler de la République, de l’Europe, du rêve français, de la crise, de la jeunesse, de ceux qui souffrent et de la nécessaire transformation de la société malgré une situation des plus difficiles, surtout du point de vue de ce que la Droite va léguer au terme de promesses non tenues et d’une gouvernance improvisée et clanique.