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♥♥♥♥♥♥ des comme ça y en a qu'un par siècle
C'est demain dimanche le 23 octobre 2011, que les Tunisiens devront choisir les 218 délégués qui plancheront sur la nouvelle Constitution du pays. Les 10.000 candidats en lice auront-ils réussi à la fois à se faire connaître et à expliquer aux électeurs le rôle de l'Assemblée constituante ?
La diaspora tunisienne compte 1 100 000 personnes soit 10% de la population tunisienne totale. Elle se répartit essentiellement en Europe et plus particulièrement en France où 600 000 d’entre eux sont établis.
100 000 électeurs potentiels résident à Paris.
La future assemblée comptera 218 sièges dont 18 pour l'étranger et parmi ces derniers 10 sont réservés à la France.
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Tourné au cœur de la "Révolution de Jasmin", Plus jamais peur est un témoignage fort de l’histoire en train de se faire au Maghreb.
De nombreuses séquences traduisent la réalité de la dictature du Président Ben Ali et de sa famille : les magistrats qui rappellent que les jugements étaient dictés aux juges par téléphone par les proches du pouvoir. Cet homme de la rue exprimant la crainte de manifester son désir de liberté et sa révolte à son meilleur ami, qui vient de lui confier ses propres désirs de liberté et sa révolte, par peur de la délation…
Parmi les plus belles séquences, tout au long du film comme un fil conducteur, il y a celles de ce malade mental qui commente devant sa psychiatre le collage qu’il réalise sous ses yeux ; dont les couleurs et les scènes découpées symbolisent l’histoire de la libération de la Tunisie.
Ce qui n’enlève rien aux témoignages de l’avocate Radia Nasraoui, de la blogueuse Lisa Ben Mehni.
C'est dans l'impatience de participer à ce mouvement de l'histoire de son pays, que mon coiffeur est allé faire la queue pendant des heures pour s’inscrire sur les listes électorales.
J’ai dit
Plume Solidaire
Lire l'article du Monde : Plus jamais peur : témoignage sur la libération d'un peuple
Source : lesechos
06/10/2011 | Annie Coppermann
« Plus jamais peur » : au cœur de la révolution tunisienne
Eux ne cherchaient pas la plage sous les pavés mais, après 23 ans de silence sous le règne de Ben Ali, ils s’étaient juré de n’avoir « Plus jamais peur ». Et ils l’ont inscrit sur les murs. Etudiants, intellectuels, citoyens ordinaires, les Tunisiens ont envahi la rue et, malgré les tirs des policiers, ont fini par chasser le dictateur. Centré sur le personnage très fort de l’avocate Radia Nasraoui, qui avait d’abord fait la grève de la faim pour faire libérer son mari, emprisonné comme opposant, et sur celui, emblématique des révolutions arabes, d’une jeune enseignante blogueuse, Lisa Ben Mehni, ce documentaire tourné « dans l’urgence » et sur le terrain par le réalisateur Mourad Cheikh a eu les honneurs d’une projection au dernier festival de Cannes. Il nous plonge au cœur des manifestations. Emouvant.