Le problème est le suivant : les banques ont déjà acceptées le 21 juillet dernier de perdre 50 milliards d'euros. Elles risqueraient de refuser un plan qui augmente ces pertes, par un effacement non plus de 21% mais de 50 ou 60% de la dette grècque. Si elles refusent la Grèce est en défaut de paiement et tout l'édifice du crédit menace ruine. Ne rien faire, comme le voudrait Sarkozy, c'est laisser le Grèce aller au même défaut à court terme (mais pas tout de suite). Sa dette pourrait atteindre 186% du PIB! L'Allemagne pense qu'il faut si nécessaire obliger les banques.
Par ailleurs il est prévu de prêter immédiatement 8 milliards d'euros à la Grèce pour éviter qu'elle soit techniquement en défaut de paiement à la fin de la semaine.
Voir cette dépêche Reuters. ...