Dernière question de mon côté pour cette JMB 2011, il s’agit ici de parler de bilinguisme parental et de risque à l’enfant de bégayer quand en plus de cela, le Papa bégaie. Je vous invite à lire la réponse du Dr Monfrais-Pfauwadel ci-dessous.
Par ailleurs, je vous invite également à vous rendre sur les blogs de mes compères blogueurs bègues, Olivier, Laurent, Cédric, Jérôme, Bérenger, pour découvrir d’autres questions et d’autres réponses du Dr. Monfrais-Pfauwadel. On fera le point de cette opération “JMB des blogueurs 2011” dans un prochain post.
Alexandre : Que recommanderiez-vous à de futurs parents d’un petit garçon, de langues maternelles différentes, dont l’un d’eux bégaie, à propos de la stratégie d’apprentissage des langues ? Oublier le fait de lui apprendre une seconde langue sous peine d’accroître le risque qu’il devienne bègue ? Mettre son fils à l’apprentissage de la seconde langue que vers l’âge de 4-5 ans, lorsque la période critique d’apparition du bégaiement sera passée ? Ne pas se préoccuper du tout du risque de bégaiement et suivre les recommandations généralement données à des parents mixtes ? Dernière possibilité : tirer au sort l’une de ces trois possibilités et s’y tenir ?
Marie-Claude : Et si on lui demandait son avis, à ce petit bout de chou…à venir ? Un risque n’est pas une fatalité. Et s’il a un Papa qui bégaye, il a avant tout un Papa qui a su surmonter tout cela et même faire de l’obstacle un levier ! alors il aura le bon exemple et tout le monde lui chantera des berceuses en ERASM…
Quant au bilinguisme parental, la règle d’or est «une personne, une langue» ; la deuxième règle est d’éviter le «code switching» et de terminer dans la même langue la phrase que l’on a commencée à énoncer… Et au besoin, le cas échéant, on pourra orienter tout ce petit monde vers d’excellents praticiens.