Ca ressemble presque à une messe en fait. Avec elle et en elle. Oui, perso, j’ai fait plein de choses dans ma Golf. Des voyages, des dîners romantiques, des beuveries (NDLR: à mes amis de l’IBSR, la beuverie se faisait moteur éteint), des âneries aussi (NDLR: toujours à mes amis de l’IBSR, j’étais passager au moment des faits – hum.), j’ai longtemps frimé (sans capote pourtant), et j’ai crié au scandale quand on tapait dans son cul, oui.
Pas de quoi retourner une bigote me direz-vous. Et bien, si, un peu. Quand même. C’est que c’est sensible ces choses-là.
Je l’ai vraiment aimé, ma Golf.
Elle avait des formes simples, robustes et généreuses à la fois. Elle a été une seule fois embarquée par un méchant dépanneur, mais je suis allé la chercher, à la rescousse, en m’assurant que tout allait bien pour elle. Lui faire du mal? Impensable à mes yeux. Je l’aimais tellement, que je ne voulais finalement plus la montrer à personne.
En tant que passager, j’ai traversé tout Madrid en Golf pendant mon Erasmus… Soleil, fenêtre ouverte. C’était pas la mienne, mais presque.
Puis, j’ai bossé (il fallait bien s’y mettre un jour), et j’ai reçu ma Golf 4 Sydney de société. Sièges beiges clairs en tissus, installations CD 6 hauts-parleurs, vitres électriques, modèle noir évidemment. A partir du moment où cette petite merveille m’emmena à du 200 à l’heure (NDLR…) à travers toute l’Allemagne et l’Autriche, j’ai été complètement séduit. Son endurance, ses étalons sous le capot, et cette prise en main unique… j’en rêve encore.
La Golf 5 , bien que beaucoup plus ronde, assurait dans le confort intérieur et surtout une parfaite maitrise de la route. Avec celle-ci, j’ai traversé toute la Belgique, à toute heure du jour et de la nuit. Et puis, l’idéal était de rouler à deux, elle et moi…
Si ces derniers jours, vous entendez parler de la Golf un peu plus que d’habitude, c’est tout à fait normal. Oui. Normal.
Volkswagen entame une opération séduction, et nous invite à parler de notre expérience avec son véhicule fétiche (j’ai pas dit fétichiste hein!).
Un jeu mobile est lancé, avec à la clé une superbe Golf Cabrio, sur http://www.golfstory.be/fr. (dans un autre domaine, je suis aussi fan des Trabant deux temps, mais c’est un autre débat
)