Bill Simmons en a marre du lock-out, il veut retrouver son job de spécialiste NBA ! Alors que Grantland l'interviewe il se lâche ! Voici les meilleurs citations de son intervention sans langue de bois !
Et bien sûr, David Stern et Billy Hunter sont en première ligne de son ras le bol du lock-out :
"Qu’ont foutu ces gens pendant tout ce temps qu’ils étaient en réunion? David Stern et Billy Hunter ont irrévocablement terni leur poste ces derniers mois. Leur manque d’imagination et de sens de l’urgence est incroyable. Parlez à n’importe quel employé de la NBA, ils vous diront la même chose. Ces mecs sont vieux, têtus et terrifiés à l’idée de voir plus loin que leur maison."
Voilà, ça s'est fait, passons à autre chose. Deuxième round et ce coup-ci ce sont les joueurs qui en prennent pour leur grade :
Je ne fais pas confiance aux joueurs pour prendre les bonnes décisions. Ils sont limités par leurs capacités intellectuelles. Désolé mais c’est la vérité. Les propriétaires devraient avoir honte car ce n’est pas le cas pour eux, pareil pour les agents. Tous devraient être mortifiés qu’une réunion de 16 heures, à ce stade, ne débouche sur aucun acquis."
Un sacré tacle par derrière ! Et Simmons qui a bien analysé la situation souhaite apporter sa pierre à l'édifice et donne la solution miracle pour sortir de ce lock-out :
"Je pense que la NBA devrait fonctionner comme Hollywood. Les gars de niveau moyen devraient gagner la moitié de ce qu’ils gagnent actuellement, et les stars devraient toucher plus. Aucun contrat ne devrait durer plus de quatre ans. On devrait mettre en place un système de récompenses pour les joueurs qui dépassent les espérances (comme Derrick Rose qui finit MVP avec un contrat rookie) ou ceux qui finissent dans le meilleur 5 trois ans de suite comme Dwight Howard. Il faut créer une ligue où on ne voit plus un José Juan Barea gagner 16 millions de dollars sur quatre ans juste parce que c’est un bon numéro 3 qui ne fait pas vendre le moindre ticket. La saison devrait être plus courte (75 matches) avec un tournoi entre les meilleurs en plein milieu de l’année juste pour le fun. Il faut aussi fixer le nombre d’équipes à 27, avec une franchise à Seattle et deux à Chicago. LA, Chicago et New York ne doivent plus payer pour maintenir des Charlotte, Indiana, Sacramento, Minnesota, New Orleans ou Milwaukee en vie."
Et voilà, Simmons a fait le tour de la question et sa dernière déclaration ne devrait pas laisser indifférent les représentants de petits marchés en NBA, Michael Jordan en tête...