Mouammar Kadhafi, dictateur lybien,
aurait donc bien été tué près de Syrte, sa ville d’origine, selon les déclarations du chef de l’exécutif du Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Jibril.
Selon diverses sources, Mouammar Kadhafi aurait été “pisté” d’abord en bonne santé et armé alors qu’il s’était réfugié dans un tunnel d’égouts. Croyant à l’arrivée de forces lui étant favorables,
il serait sorti de son repaire de fortune et aurait tenté une fuite à bord d’un pick-up. Mais la colonne de 80 véhicules 4×4 cherchant à fuir de force Syrte se serait retrouvée entre
révolutionnaires et attaque aérienne pour stopper cette fuite.
Le dictateur serait décédé d”une balle dans la tête ains que son fils Mouatassim, tous deux transportés à Misrata. Abdel Hafez Ghoza, porte parole officiel du CNT, a confirmé cette bataille
tandis que le ministre de la Défense française, Longuet, évoquait une action de l’Otan pour ”stopper” un convoi cherchant à fuir et où se serait trouvé Mouammar Kadhafi.
Après l’intervention de l’Otan (avec un mirage français) et qu’un drône américain Predator ait également tiré un missile contre ce convoi, l’ancien leader aurait trouvé la mort d’où les
images en habits en sang. Plusieurs des proches de Kadhafi ont été capturés ou sont morts alors que des combats avaient encore lieu à Wadi al-Athr, près de Syrte.
Cet évènement incroyable du dictateur aux 80 milliards de dollars caché au fond d’un égout, portant son revolver en or, finissant, les armes à la main, au bord d’une route pilonnée par les avions
de la force internationale en renfort de la révolution, met peut-être un terme à la reconquête du pays, aux actes violents, au renversement d’une dictature inhumaine. La Lybie respire. Elle doit
se mettre au travail de la réconciliation et de la reconstruction.
Source : PS76