C'est une météo presque printanière qui nous accompagne sur la route du Lotto Arena.
Pas de concert prévu au Sportpaleis ce soir, ce qui permet de profiter d'une circulation plus ou moins fluide aux alentours de la salle.
Direction les fauteuils 118 à droite de la scène et nous voilà installés pour assister au set de Cameron qui assure
la première partie du show.
Cameron c'est un quatuor belge drivé par une chanteuse guitariste dont le timbre de voix rappelle étrangement Chrissie Hynde des Pretenders.
Du rock juteux, sans fioritures, et le moins qu'on puisse dire c'est que la donzelle a du coffre ( au propre comme au figuré). Un set assez conventionnel, mais pas désagréable, même si déjà fort
entendu sur la planète rock.
A 21h Status Quo entame les
premiers accords de "Caroline", hymne rock intemporel qui ouvre presque toutes les grands messes du combo. Le son nous fait vibrer les tympans, il faut dire que le band n'est pas avare de
décibels et envoie la sauce.
Jamais un band n'a si bien porté son nom. Des décennies que les quatre anglais trainent leur boogie rock irrésistible aux quatre coins de
la planète, enchaînant tournées sur tournées, infatigables et toujours aussi enthousiastes. Et à chaque fois le band nous bluffe une fois de plus. On se dit cette fois ils vont être un peu en
deçà de la précédente, et au final on se retrouve à nouveau conquis et présent dans les gradins lors de la tournée suivante.
Et il faut bien l'avouer, le concert de ce soir nous conforte dans cette idée : ces mecs là mourront sur scène tout en ayant la satisfaction du devoir accompli.
Le Quo, c'est un répertoire juke-box irrésistible avec entre autres : "Rain"," Mean Girl", "Beginning of the end", "Two way Traffic", "Big fat Mama", "The Oriental","Lets rock", "Gergundula",
"Roll over Lay down", "In the Army Now"... autant de titres incontournables qui donnent la banane, font taper du pied et secouer de la tête.
Le public ne s'y trompe pas et l'ambiance monte en puissance au cours d'un show dont les 20 dernières minutes seront jubilatoires avec un "Down Down" imparable suivi d'un "Whatever you want "qui
à lui seul résume tout le style Quo et déchaîne la foule tandis que les neufs écrans lumineux s'embrasent. L'ambiance est au top et le band ponctue le set
par le très attendu "Rockin all over the world"repris en choeur par la salle.
En rappel, Rick Parfitt sur qui le temps ne semble n'avoir aucune emprise, et Françis Rossi, dont la nouvelle coupe de cheveux courts n'a en rien ralenti l'énergie,
sautillent sur scène aux accords de "Don't waste my time". "Rock n roll music" éructé par Parfitt dont la voix plus bluesy fait merveille précèdera un "Bye bye Johnny" dernière preuve
indiscutable que la machine à boogie increvable pète toujours la forme et pour bien longtemps encore.
Ce soir, le Lotto Arena a une fois de plus vibré aux sons de l'increvable machine de guerre londonienne.
Status Quo c'est comme une maîtresse chez qui l'on retourne inlassablement en se jurant chaque fois que ce sera la dernière, mais au final le plaisir et la jouissance l'emportent toujours sur la
raison.
A l'année prochaine les gars et une fois de plus je passerai vous dire Hello !
Set list : Caroline / Something 'bout you baby I like / Rain / Rock 'n' roll 'n' you / Mean girl / Softer ride / Beginning of the end / Two way traffic /
Medley (What you're proposing - Down the dustpipe - Little lady - Red sky - Dear John) / Big fat mama / The oriental / Creepin' up on you / Let's rock / Gergundula / In the army now / Drum solo /
Roll over lay down / Down down / Whatever you want / Rockin' all over the world // Rappel : Don’t waste my time / Rock 'n' roll music / Bye bye Johnny
JPROCK