Les nouveaux propriétaires du Paris-Saint-Germain football club ne pointent pas à Pôle-Emploi, c’est un fait et ils l’ont démontré au cours de l’été en s’attachant les services de très bons footballeurs à grands coups de millions. La possible venue de David Bekham indique cependant que les bons résultats ne suffisent pas. Il faut que ça brille. Sur le terrain, dans les tribunes du Parc et pourquoi pas, dans les journaux pipoles… Avec le mercato d’expérience que nous proposons humblement à Léonardo et aux princes du désert, Patrick Bruel, Enrico Macias et consorts auront désormais du mal à se faire une place dans la mire des caméras.
Le poste de gardien de but sera occupé par Gigi Buffon lequel est un incontestable esthète dans ses orientations matrimoniales. S’il a gardé de bonnes relations avec ses anciennes conquêtes, les bombasses aux gros seins garniront bientôt les virages Auteuil et Boulogne en lieu et place des crânes rasés en bombers.
Les recrutements de Roberto Carlos, Toni, Figo et autre Terry répondent à la même ambition de transformer structurellement et socialement le public du Parc des Princes. En le féminisant d’une part et d’autre part en hypnotisant les supporters avec les poitrines généreuses, les jambes interminables et autres minauderies des femmes de joueurs, le supporteur parisien quittera le Parc les yeux pleins d’étoiles coquines et de rêves humides en dépit des défaites qui ne manqueront pas de s’enchaîner.
Puisque Paris est une ville cosmopolite dont le Maire lui-même a épousé la jaquette, la présence dans l’équipe de l’italien Cannavaro et des brésiliens Vampeta et Ronaldo (la proximité du Parc avec le Bois de Boulogne a décidé ce dernier) nous paraît indispensable. Grâce à eux et à leurs fréquentations subversives, un air de samba aux accents virils s’emparera de l’atmosphère étouffante de la capitale.
Nous plaçons Claude Makelele dans l’entrejeu pour la beauté raffinée de son épouse et en raison du sobriquet qui l’accompagne. Mi-cuisse. Ah, Paris ! Ville de lettres. Ton nom rime avec poésie.
Sydney Govou complète le onze titulaire, bénéficiant de son excellente connaissance des points chauds de la capitale. Nul doute que Skycoke saura guider ses partenaires les veilles de match, contribuant ainsi à la cohésion du groupe, mentale comme physique. Nous l’avons positionné en latéral droit parce qu’il ne dribble plus personne et qu’il a besoin d’être proche des vestiaires pour évacuer ses excès nocturnes.
Afin de maintenir le banc de touche à bonne température, nous y assoyons Zahia Dehar, qui certes ne joue pas au foot mais dont la polyvalence sera un atout pour les mi-temps et après-matchs. Son savoir-faire dans la chaleur moite de vestiaires embués de testostérone en redressera beaucoup.
Matthieu et François