de Laurent Mauvignier aux éditions de Minuit
Ce court récit tient dans une seule phrase de 60 pages, comme un grand cri de révolte face à la bêtise humaine…
« Ce que j’appelle oubli » part d’un dramatique fait divers où un homme a été tabassé par 4 vigiles alors qu’il buvait une canette de bière.
Dans un style comme un grand souffle puissant, l’auteur relate pour nous l’horreur de ce passage à tabac... L’homme dans tout ce qu’il a de plus vil…
4e de couverture :
Quand il est entré dans le supermarché, il s’est dirigé vers les bières. Il a ouvert une canette et l’a bue. A quoi a-t-il pensé en étanchant sa soif, à qui, je ne le sais pas. Ce dont je suis certaine, en revanche, c’est qu’entre le moment de son arrivée et celui où les vigiles l’ont arrêté, personne n’aurait imaginé qu’il n’en sortirait pas.
Cette fiction est librement inspirée d’un fait divers, survenu à Lyon, en décembre 2009.