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A trip to Mars… (Live report Bruno Mars @Forest National, 19.10.2011)

Publié le 21 octobre 2011 par Urbansoul @urbansoulmag

A trip to Mars… (Live report Bruno Mars @Forest National, 19.10.2011)

« On dirait que tu as vécu le concert de ta vie. C’est trop mignon », me tweetait une amie ce matin sans doute après avoir découvert au réveil mes nombreux messages ayant suivi le concert de Bruno Mars. Je ne sais pas si c’était le concert de ma vie. Mais il fait incontestablement partie du top 10. La vérité, c’est que ça faisait plus d’un an et demi que j’attendais de le voir sur scène alors comprenez mon état fébrile. J’étais presque comme une Belieber, les cris stridents en moins (et sans le campement devant la salle dès 7h du matin – véridique, une cinquantaine de jeunes filles l’auraient fait selon Twitter). Mais que voulez-vous ? Bruno, je l’aime comme une gamine de 14 ans. D’ailleurs, si ma lubie des posters ne m’était pas passée, ma chambre sera tapissée de ses fossettes (entre nous : j’ai prévu de remplacer mes posters par les photos de Kmeron. Cliquez et osez me dire que ça ne vous donne pas envie d’imprimer ça en grand format pour les encadrer).

Donc en ce mercredi 19 octobre, c’est en Hooligan raisonnable que je me suis rendue à Forest National, impatiente de découvrir en live ce que j’avais regardé cent fois sur YouTube. Et je n’ai pas été déçue. Je vous passerai cependant les détails de la première partie assurée par Skylar Grey dont les chansons me dépriment (à croire qu’elle a eu la mauvaise idée de donner aux autres toutes les meilleures) et dont la voix a fini par me rappeler Dolores O’Riordan des Cranberries. Et comme le hasard fait bien les choses, la demoiselle à qui l’on doit le tube Love the Way You Lie a terminé son set avec une reprise de Zombie.
Enfin bref. Revenons-en à notre Hawaïen qui, oh ! bonheur, a choisi de faire son entrée sur The Other Side, ma chanson préférée de Doo-Wops & Hooligans (comme les neuf autres de l’album – oui, je suis la seule personne au monde à ne pas aimer Just the Way You Are). Belle entrée en la matière avec une fin tellement énergique que le titre pourrait fonctionner tout aussi bien en clôture. Et déjà, après le soulful Top of the World, de grosses flaques dégoulinaient de son visage… Non, on ne crie pas au dégoût parce que quand Peter (on est intimes, oui) transpire, c’est de sex-appeal. Et le phénomène s’intensifie lorsqu’il se déhanche sur Runaway

Puis, si ce show sera si mémorable pour moi, c’est aussi parce qu’il s’est passé quelque chose de fort entre Bruno et moi. Dès qu’il m’a aperçue à travers la foule, il n’a pas pu faire autrement que de me dire à quel point il était impressionné par ma beauté. « Beautiful girls all over the world, I could be chasing but my time would be wasted : they got nothin’ on you baby » ou autrement dit : c’est bon, vous pouvez toutes arrêter de lui faire les yeux doux, c’est pour moi qu’il a craqué. La preuve ici à 2min30 parce que, oui, c’est moi la teubé à qui il dit bonjour de la main (brûlez de jalousie) :

Il était tellement sous le charme qu’il m’a ensuite demandée en mariage, me suppliant « Just say I do, tell me right now baby ! » (d’ailleurs, le jour J, c’est là-dessus qu’on dansera et ne me volez pas mon idée de génie). Évidemment, je n’ai pas su résister… Je vous avouerai par contre que je n’ai pas trop apprécié qu’il divulgue les détails de notre vie privée, en racontant sans pudeur Our First Time (bilingue, t’as vu ?). Mais bon, il le fait tellement bien…

Trêve de plaisanteries (oui, je n’étais pas sérieuse, starstruck je suis mais pas à ce point). Je pense que je ne suis jamais sortie d’un concert avec un sourire aussi énorme. On mettra ça sur le compte du jeune homme de 26 ans qui sait établir une connexion incroyable avec son public en un falsetto, deux temps, trois mouvements, soutenu par ses musiciens avec qui il entretient une grande complicité. Mention spéciale à son acolyte Philip Lawrence d’ailleurs, choriste et membre de son équipe de production The Smeezingtons. Ce monsieur a un talent à la hauteur de Bruno et une joie de vivre à toute épreuve sur scène ! Car hier soir, il y avait bien non pas une, non pas deux, mais bien TROIS stars à Forest : Bruno, lui… et moi. Mais ça, c’est une autre histoire que je vous raconterai peut-être un jour (ceci est un teaser de sadique pour vous donnez envie de revenir sur le site régulièrement dans l’espoir que je vous conte mon anecdote).

À la sortie, la pluie nous attendait. Pourtant, on nous avait prévenus à l’intérieur : It Will Rain, nous chantait notre idole en compagnie de Skylar Grey (je suis tellement drôle parfois). Ma soirée est donc tombée à l’eau… au sens propre, uniquement. Parce qu’après que Bruno m’ait promis la lune des mois durant dans ma sono, il m’a offert les étoiles m’envoyant bien plus loin qu’au 7ème ciel, les pieds bien sur terre mais la tête et le cœur sur sa planète Mars.


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