The poor kids do it everyday
Saison 1, Episode 6 sur 22
Diffusion vo: The CW – 18 octobre 2011
La disparition de Gemma met en émoi Bridget tandis que l’agent Machado progresse dans son enquête.
Je ne pensais pas que la fin de l’épisode serait aussi simple qu’une simple mort de Gemma. Et bien si, elle est bien morte apparament. Mais les circonstances sont loin d’être aussi évidentes qu’à première vue. Et vue la fin, j’en viens même à douter qu’elle soit vraiment morte. Et si elle était dans un avion pour Paris ?
C’est vrai quoi, on n’a pas vu le corps alors bon, pourquoi pas ? Cela ne serait qu’un énième twist dans la vie tortueuse de Bridget qui semble avoir définitivement renoncé à sa véritable identité pour endosser celle de Siobhan à temps complet. Et pourquoi pas après tout ? Elle ignore que sa soeur se la coule douce à Paris. Pour elle, Siobhan est morte et elle peut prendre sa place sans problème, faisant tout porter à l’introuvable Bridget. Ce n’est pas bête dans l’idée. Et cela promet pour se dépétrer de tout ce qu’elle se colle sur le dos quand Siobhan refera surface et que Bridget se retrouvera accusée de meurtre, voire pire vu que maintenant, rien ne l’empèche d’en rajouter sur le dos de Bridget.
En tout cas, cet ultime retournement était bien vu parce que je ne l’ai pas vu venir. Zou, le gant retiré et Sarah Michelle Gellar s’en sort bien en faisant passer la légère hésitation qui la parcourt avant de foutre en l’air sa vraie vie. D’un autre coté, n’est-ce pas enfin le moyen de tirer un trait sur son passé et toutes les casseroles qui vont avec ? Peut-être qu’elle pourra se débarasser de ses problèmes d’addiction qui plombent un peu l’univers. Son blocage sur l’herbe était quand même bien naze et le nouveau parrain bien nul aussi. C’est juste une belle gueule pour faire plaisir à la ménagère téléspectatrice quoi.
Et quand on voit ce que donne toute la partie avec l’ancien parrain de Bridget, on peut vraiment s’en passer. Au moins, ça bouge un peu cette semaine de ce coté, puisqu’il semble craquer même si on ne le voit pas dire ce qu’il voulait dire. Et puis l’agent Machado avance tant bien que mal, de façon tout de même bien poussive, comme avec les mégots clichés, toujours présents et intacts des jours après le kidnapping.
C’est par contre un peu mieux du coté de l’amant. Sans casser trois pattes à un canard, j’arrive à croire qu’il soit honnête dans sa volonté de protéger Siobhan. Bon, l’acteur joue mal le truc mais ça lui donne un coté obsédé psychopathe qui n’est pas pour me déplaire. On pensait tous qu’il mentait honteusement et finalement non. Ou si ? C’est difficile parce que la série multiplie tellement les fausses pistes que tout s’avère possible maintenant et j’adore ça.
De même que j’adore finalement Birdget qui endosse le costume de Siobhan à la fin, en s’accusant elle-même. Va-t-elle devenir froide et calculatrice comme nous est présentée Siobhan ? L’était-elle déjà ? Ya t-il une soeur pour rattraper l’autre ? Et si à la fin de la saison, la pire n’était pas Siobhan ? Après tout, elle a failli foutre en l’air son plan quand elle a découvert sa grossesse avec son coup de fil à l’amant. Entre ça et le flashback d’aujourd’hui, il semble que son amour pour lui est réel et sincère. Rien n’est évident et rien n’est tout noir ou tout blanc dans Ringer et ça me plait.
Ce qui me plait moins, c’est la partie sur Juliet. La voilà au lycée publique et c’est juste poussif cette introduction à coup de latina chieuse, baston et larmichettes « papa ne me croit pas ! ». Et Logan de Veronica Mars qui se fait avoir. Il est clair qu’elle est elle aussi en mode manipulation et je crains ce qui va arriver à ce pauvre prof (Jason Dohring est aussi crédible en prof que Rachel Bilson en chirurgienne) qu’elle va manipuler pour arriver à ces fins. Cela me parait évident. Mais … je rappelle que rien n’est évident dans Ringer. Même si tout dirige vers une vieille relation moisie prof / élève, je suis sûr qu’il y en aura plus derrière.
Bref, 7.5/10
Ringer est vraiment un énorme plaisir à suivre tant les rebondissements se multiplient et peuvent surgir de n’importe où. On est à la limite du over ze top mais cela passe parfaitement. le seul regret reste que certaines parties sont encore un peu trop poussives, notamment tout ce qui tourne autour de l’agent Machado et de Juliet.