genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h30
l'histoire: Un satellite de reconnaissance américain détecte un haut taux de radioactivité dans le désert d'Afghanistan. Un groupe des Forces Spéciales y est envoyé en mission et s'enfonce dans le désert. Mais quelque chose de terriblement dangereux se cache sous le sable.
la critique d'Alice In Oliver:
En vérité, Daniel Myrick est loin d'être un inconnu. Probablement que son nom ne vous dit pas grand chose. Pourtant, Daniel Myrick était le co-réalisateur du Projet Blair Witch. Seule question: qu'a-t-il fait depuis ?
Et bien, pas grand chose... Ne l'oublions pas: Le Projet Blair Witch est le premier film de Daniel Myrick, et le succès de cette péloche horrifique fauchée dépassera largement le cinéaste.
A tel point que Daniel Myrick restera assez discret par la suite, signant quelques séries B honnêtes mais condamnées à un certain anonymat.
Revoilà donc l'ami Myrick avec Ultimate Patrol. Premier constat: visiblement, Daniel Myrick est toujours sous l'influence du Projet Blair Witch.
En résumé, remplacez une forêt démoniaque par un désert étrange, et vous obtenez Ultimate Patrol, à la seule différence que le nouveau long-métrage de Daniel Myrick n'utilise pas le concept de la caméra et du documenteur.
Qu'à cela ne tienne, faute de témoignage via un camescope, des soldats peuvent voir les fantômes de service à travers leurs armes et leurs caméras infrarouges. Rien de bien nouveau dans cette série B.
En vérité, tout cela pue surtout le manque d'inspiration, d'inventivité et de créativité. Certes, au niveau de la mise en scène, Daniel Myrick maîtrise son sujet et prend le temps d'instaurer une atmosphère de terreur, qui a bien du mal à fonctionner, la faute revenant à une recette totalement épuisée.
Reste la bonne partition des acteurs, plutôt crédibles dans la peau de soldats impuissants face à des fantômes ou des démons (on ne sait pas très bien) vengeurs et sévissant dans le désert afghan.
La fin du film n'apporte pas plus d'explications, d'où une certaine frustration. En vérité, pas grand chose à retenir de ce petit navet, qui n'est pas non plus une catastrophe mais une série B qui laisse totalement indifférent.
En un sens, c'est encore pire que la médiocrité.
Note: 06/20
Note naveteuse: 11/20