American Horror Story // Saison 1. Episode 3. Murder House.
Le mystère qui entoure cette série est entier. Je me demande même d'où vient l'imagination de Ryan Murphy il y a des moments. La série continue donc son principe un peu cryptique que je trouve
fabuleux, et qui permet de se lier un peu plus à des pans de l'histoire des divers personnages. L'introduction de l'épisode se déroule en 1983 et l'on va découvrir une petite histoire (enfin, pas
forcément petite au sens où on l'entend) qui lie Constance et Moira. La première a tuée son mari, incarné par Eric Close, mais a aussi fait perdre un oeil à la seconde en lui tirant dessus
également. On voit qu'il y a une perfide haine derrière tout le propos de la série autour de ces personnages et on commence à découvrir un peu pourquoi bien que je suis sûr que cela cache encore
de nouvelles choses. Alors pourquoi pas. J'ai hâte de comprendre ce que cache Constance en plus de ça. Mais elle est donc elle aussi une meurtrière, tout comme Larry Harvey qui va repasser encore
à l'acte à la fin de l'épisode.
Vivien - "We are just addicted to our inconveniences"
L'épisode précédent nous laissait avec une Vivien qui veut vendre la maison, sauf que les problèmes financiers que Ben lui avait cachés les oblige à rester ici. Même si je trouve que ce pan du
scénario était trop simpliste et qu'il va servir à justifier plusieurs choses par la suite - comme toutes les séries qui se propose de faire un rapport avec l'argent d'ailleurs - j'ai tout de
même bon espoir que les deux créateurs ne fassent pas l'erreur de la facilité, et qu'ils restent dans cette complexification des évènements que je trouve succulente. Pour en revenir à Moira, on
sait très bien qu'elle a deux visages. On mon avis, le premier visage - et donc celui de Frances Conroy - est le visage actuel de la jeune femme, mais aussi le plus touché et sûrement le moins
pervers. Cependant le second visage, est celui qui est vu par les hommes (notamment le flic qui a vu aussi cette apparition d'une jeune servante, tout comme Ben), qui est avenante. Reste à
comprendre le principe. Je ne parle pas du patient de la semaine, pas forcément très intéressant, malgré son suicide, commis par ommission par Ben.
Note : 9/10. En bref, un propos qui se tient, une série qui offre un divertissement sans limite, et surtout une sorte d'injonction qui nous oblige à regarder comme si notre vie
en dépendait.