Toutes les grandes crises ont au moins un bienfait reconnu : Celui de faire avancer la régulation bancaire et financière. Les grandes décisions souhaitant améliorer le cadre réglementaire ont en effet toutes été initiées au plus profond de crises comme nous le rappelle l’article du Monde ci-dessous.
Cet article intéressant revient sur l’histoire des trois accords de Bâle à la lumière de l’actualité du moment.
Depuis les années 1970, les banques ont pourtant été incitées à se doter d’un cadre réglementaire et prudentiel suffisamment strict pour éviter non seulement les faillites, mais aussi leurs répercussions sur d’autres secteurs de l’économie.
Allemagne de l’Ouest, années 1970
C’est en 1974 que voit le jour la volonté d’inciter les banques à harmoniser leurs pratiques et à respecter des normes communes de sécurité. Cette année-là, le secteur bancaire a frôlé la catastrophe : la faillite de la banque ouest-allemande Herstatt a fortement ébranlé le marché des changes – paralysant jusqu’au système des paiements interbancaires de New York – et a failli entraîner la chute de plusieurs autres établissements. Fort heureusement circonscrite, la chute de Herstatt a mis en évidence les risques systémiques liés à une internationalisation de plus en plus poussée des banques.
via De Herstatt à Lehman Brothers : trois accords de Bâle et 35 ans de régulation bancaire – LeMonde.fr.
Les références utiles à la lecture de cet article :
- La page du Comité de Bâle : Basel Committee on Banking Supervision
- L’organisation du Comité de Bâle : www.bis.org/bcbs/organigram.pdf
- La page dédiée à Bâle III : International regulatory framework for banks (Basel III)