Extrême serait le mot juste pour qualifier une civilisation qui, avec ses déchets, contamine l’air, l’eau et le sol, provoque l’extinction des plantes et des animaux sur une échelle jamais atteinte depuis la disparition des dinosaures, pose des barrages sur les fleuves, dévaste les forêts, vide les mers de leurs poissons, et ne fait pas grand-chose pour réduire les processus industriels qui menacent de modifier la physique et la chimie de l’atmosphère.