Enlightened // Saison 1. Episode 2. Now or Never.
Après un pilote assez décevant pour une dramédie de HBO, ce second épisode relève drastiquement le niveau, sans que ce soit non plus géniaux à se tordre au plafond. Ce qui permet de gagner plus
de points c'est son scénario qui est plus fourni dans cet épisode. Le pilote était une longue liste successive de scènes assez vides, souvent concepts, qui voilaient tellement quelque chose de
synthétique et très bizarre, que l'on ne voyait rien au travers. J'étais donc dans le flou vis à vis de cette série, et je le suis encore. Car d'une part, comme on joue la carte inverse d'une
série classique (une femme qui reprend sa vie passée tout en changeant quelques bases), on ne sait pas du tout où l'on va. Tout du moins j'en ai aucune idée, et j'aimerais savoir, donc toutes vos
idées et pistes seront les bienvenue en commentaires. Ce second épisode nous permet de présenter Amy dans son nouvel environnement de travail, teinté de losers de la société, qui tout comme elle
ont été reclassés.
C'est bien sûr tout là que le potentiel de la série réside. On a des personnages haut en couleur, et des personnalités qu'il sera intéressant de développer dans les prochains épisodes de la
saison. J'espère que la série saura saisir les opportunités qu'elle a de faire de son sujet, quelque chose de très malléable. Tout comme The Big C sur Showtime, cette série est un peu sur la même
longueur d'onde, mis à part que la première était bonne et sympa dès son départ (avant de plonger avec la seconde saison mais c'est une autre histoire et ce n'est pas encore le cas pour celle ci,
loin d'être le cas). Bref, la série s'en sort donc sur cette partie. Pour ce qui est du personnage de Luke Wilson c'est malheureusement de pire en pire. Ce n'est pas l'acteur mais le côté loser
cliché qu'il incarne. Levi n'est pas le genre de personnage que j'aime dans les séries. Il me fait penser à une version pas clochard du frère de Cathy dans The Big C. Voilà, j'aime pas.
Note : 5.5/10. En bref, un épisode plus consistant que le pilote.