Santos précise sa politique : « nous allons travailler avec les organisations professionnelles, avec les travailleurs, avec les décideurs du monde industriel pour profiter de cet accord de libre-échange avec les Etats-Unis. C’est une opportunité considérable pour les PME colombiennes, d’avoir accès à ce marché de 300 millions de consommateurs. » Après Fanalca, qui vient de conclure un accord d’un million de dollars avec Nike, d’autres sociétés colombiennes devraient ratifier des accords de coopération avec des entreprises américaines, permettant la création d’emplois en Colombie.
« Si nous faisons les choses bien, alors cela va assurer le développement de la Colombie. Notre objectif est de créer des emplois, plutôt bien payés. » Reste à savoir si Nike aura la patience de travailler longtemps avec la Colombie. Il y a un mois, on apprenait que lee groupe de rebels des FARC tenterait d'extorquer des fonds auprès de grandes multinationales du pays, comme Microsoft, Nike et Toyota ainsi que plusieurs compagnies pétrolières étrangères. Une information confirmée par le président Santos en personne...