genre: comédie
année: 1966
durée: 2h10
l'histoire: En 1942, un avion anglais est abattu par les allemands au-dessus de Paris. Les trois pilotes atterrissent dans différents endroits de la capitale. Ils sont aidés par deux civils français, un chef d'orchestre et un peintre en bâtiment, qui acceptent de les mener en zone libre.
La critique d'Alice In Oliver:
La Grande Vadrouille, réalisée par Gérard Oury en 1966, est évidemment une comédie populaire, qui connaîtra un immense succès.
A tel point que le film détiendra pendant très longtemps le record d'entrées dans les salles, avant de se faire détrôner, bien des décennies plus tard, par Bienvenue chez les Ch'tis. 17 millions de spectateurs, rien que ça !
La Grande Vadrouille réunit à nouveau Louis de Funès et Bourvil, les deux acteurs ayant déjà collaboré ensemble dans Le Corniaud, également réalisé par Gérard Oury. Le réalisateur a bien conscience de tenir un duo en or.
D'ailleurs, ce n'est pas un hasard, le cinéaste avait pour projet de les réunir à nouveau sur La Folie des Grandeurs.
Malheureusement, Bourvil décédera et sera donc remplacé par Yves Montand.
Au-delà de ces anecdotes, La Grande Vadrouille peut s'appuyer sur un scénario solide, se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale, et plus précisément, pendant l'Occupation allemande. Attention, SPOILERS !
Un avion anglais est abattu par les allemands au-dessus de Paris. Les trois pilotes atterrissent à différents endroits de la capitale.
Deux français sans histoire, Stanislas Lefort (Louis de Funès), un chef d'orchestre, et Augustin Bouvet (Bourvil), un peintre en bâtiment, vont les aider à les conduire en zone libre.
Mais la tâche sera rendue difficile, les allemands recherchant les aviateurs partout dans la capitale. A partir de ces différents éléments, Gérard Oury signe une comédie qui peut s'appuyer sur de nombreux gags hilarants.
Le réalisateur joue la carte de la comédie populaire. Ce n'est pas un hasard si le film se déroule pendant la Seconde Guerre Mondiale, évoquant également la Résistance et le courage de certains français, prêts à en découdre avec les nazis.
Quant aux deux héros principaux, ce sont des acteurs malgré eux de la Résistance. Dans le rôle de Stanislas Lefort, Louis de Funès trouve un personnage à sa mesure (c'est le cas de le dire !). Encore une fois, l'acteur incarne un homme obsédé par sa musique et la qualité de ses concerts, menant son orchestre à la baguette. Pourtant, les événements vont l'amener à devenir moins égoïste.
La rencontre avec les trois pilotes anglais sera déterminante, l'homme ne cessant de se plaindre.
D'ailleurs, Stanislas Lefort ne manque jamais une occasion de profiter de la bonté de son partenaire, donc, Augustin Bouvet.
Pour l'anecdote, la fameuse séquence où Bourvil porte De Funès sur ses épaules a été improvisée par les deux acteurs.
Totalement convaincu, Gérard Oury l'immortalisera sur sa pellicule et l'utilisera même pour l'une des affiches du film.
C'est probablement l'une des plus grandes séquences du film, la complicité des deux interprètes fonctionnant à merveille.
Bref, une comédie remarquable, largement supérieure au Corniaud (que je trouve un peu surestimé personnellement) et qui mérite entièrement son succès.
Note: 18/20
Jeu de briques
Snake
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Bubble