C’est un fait, depuis de nombreux mois déjà, la précarité est de plus en plus visible en ville comme dans les campagnes.
Signe de cette aggravation de la pauvreté en France, les associations caritatives distribuent de plus en plus de repas et l’on constate également l’augmentation du nombre de personnes qui mendient ou “glanent” à la fin des marchés, espérant récupérer quelques fruits ou légumes abandonnés par les marchands. Ce phénomène est inquiétant, on retrouve parmi celles et ceux qui sont obligés de “glaner” de nombreuses mères de famille ou de salariés qui ne peuvent plus s’en sortir malgré leur emploi.
Face aux difficultés de ces citoyens, certains maires de Droite n’ont pas hésité à ressortir leur arsenal législatif pour déclarer non pas la guerre à la pauvreté mais bien la guerre aux pauvres. On se souvient du maire d’Argenteuil qui avait fait utilisé du répulsif anti-SDF à sa police municipale, voici maintenant que le maire UMP de Nogent-sur-Marne a fait prendre un arrêté anti-glanage et que le maire UMP de Marseille prend un arrêté anti-mendicité.
La pauvreté ne se combat pourtant pas à coup d’arrêtés municipaux ou par la police municipale, mais bien par un soutien actif à toutes celles et ceux pour qui les fins de mois commencent tôt. A l’inverse de ces maires de Droite, de nombreuses collectivités locales de Gauche mettent en place des actions pour sortir ces population de la précarité qui n’épargne personne.
Parmi ces actions visibles de tous il y a bien sur les épiceries sociales, dont plusieurs, huit exactement, sont soutenues par le Département de Seine-Maritime, et qui permettent à de nombreux seinomarins de subvenir à leurs besoins à moindre coût et dans la dignité.