Avant que les mutants n’aient révélé leur existence au monde, et que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n’étaient que deux jeunes hommes découvrant leurs pouvoirs pour la première fois. Avant de devenir les pires ennemis, ils étaient encore amis…
Effectivement il aurait peut-être fallu commencer par … le commencement. Et pour mieux nous en convaincre les créateurs du concept reprennent les choses à leur début, lorsque le jeune Erik, séparé de sa famille dans un camp de concentration, réussit à contrôler la fameuse pièce à distance.
Cette scène de « X-men », ouvre à nouveau ce premier opus qui nous met donc en présence de notre héros, Magneto (Michael Fassbender ) et nous plonge dans la réalité historique de cette seconde partie du XXème siècle.
C’est le petit plus du scénario, avec notamment une version de la crise des missiles de Cuba qui côté mise en scène ne manque pas de culot, nos fameux mutants se chargeant d’orchestrer le bal avec une imagination débordante. Matthew Vaughn est aux manettes. Personnellement ça m’a fait bien rire (même si sur le fond, le propos est alarmant), puisqu’en reprenant un court instant l’esprit de «Panic sur Florida Beach», on le mélange ensuite allègrement avec celui des James Bond pré pubères et de la série TV « Les envahisseurs ». Ce qui donne un joyeux charivari, qui à bien y regarder pourrait éclipser les épisodes à venir. L’histoire prend effectivement une réelle consistance sur le devenir de la planète et si l’affrontement du bien et du mal demeure une constante du genre, ici les bons et les méchants sont encore mal dégrossis. Ça rajoute du piquant à l’aventure.
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A l’image des militaires des deux camps, américains et russe, caricaturés comme je les aime (on flirte cette fois avec « Dr Folamour ») et qui ne réussirons pas à mettre la pagaille dans le vaste océan de la géo-politique.
L’ensemble bien assimilé , il est toujours intéressant de découvrir qu’en Magneto (qui fondera la Confrérie des Mauvais Mutants et affrontera les X-Men par la suite) réside une force positive, qu’il n’a finalement pas écoutée.
Et cette sympathique Mystique (Jennifer Lawrence) n’aura donc pas toujours été à ses côtés. Séduite , un instant par Charles-Xavier (James McAvoy) elle lui sera très vite infidèle. L’histoire est un éternel recommencement. X-men, le recommencement.
LES SUPPLEMENTS
- Frères d’armes
Producteurs, réalisateur et acteurs évoquent l’origine du projet. Attention, ça va vite, il faut pouvoir suivre les discussions, au cours desquelles on apprend par exemple que la création du personnage de Azazel (Jason Flemyng ) était contestée, car il adorait …. Diablo
« Il fallait apporter une fraîcheur à l’histoire et repartir de zéro » dit un producteur, tout en « reformulant les personnages existants ou à venir .On voulait reconstituer la continuité des films » tout en optant pour des directions artistiques bien précises. Ainsi, « connaître le passé d’un méchant, sans jamais le juger. Kevin Bacon en méchant, il fallait le faire et les cadres des studios n’étaient pas chauds ».
- Scènes inédites (VO)
On ne dit pas pourquoi elles n’apparaissent pas, il me semble que ce sont les plus énigmatiques ou alors elles deviennent trop explicatives. Certaines sont dans le film, mais présentées dans ce chapitre différemment, ce sont des versions longues (le camion russe par exemple, et tous les entraînements des mutants. Là j’avoue que la version courte me convient parfaitement). 19.99€
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7 making-of exclusifs de la conception jusqu’à l’aboutissement du film en passant par les effets spéciaux, trucages et effets sonores. 13 scènes coupées dont le recrutement d’Angel, l’entrainement complet de Havok et le Hurleux (24,99 €)