Les militants écologistes qui se sont déplacés dimanche ont opté pour les positions de Martine Aubry. La volonté de la candidate de sortir la France du nucléaire a certainement été un facteur décisif.
En effet, selon la candidate socialiste, il y aura un « avant et un après Fukushima ». Aubry estime que le nucléaire doit être considéré comme une énergie de transition et non comme une énergie d’avenir. C’est pour cela qu’elle souhaite proposer aux français une politique énergétique nouvelle « sérieuse et ambitieuse ». « Sérieuse, parce qu’elle garantira à chacun l’accès à une énergie sûre et soutenable. Ambitieuse, parce qu’avec le génie de nos chercheurs, ingénieurs et ouvriers, elle participera à la relance de notre économie en développant des filières prometteuses en emplois et en création de richesses ».
Rappelons que François Hollande accorde lui aussi une place de choix aux problématiques énergétiques. L’élu de Corrèze se dit favorable à accorder davantage d’importance aux technologies renouvelables, sans pour autant évoqué une sortie du nucléaire.
Mardi 11 octobre, la secrétaire nationale d’Europe Ecologie, Cécile Duflot était l’invitée de Patrick Cohen sur France Inter. Elle met en avant la « nécessité de mettre en place un rassemblement entre la Gauche et les écologistes » et affirme qu’il n’y a « aucune ambiguïté sur le fait que les militants d’Europe Ecologie soutiendront Eva Joly au premier tour de la présidentielle ».
La vidéo de l’enregistrement est disponible à cette adresse :