Actualitté : Il n’a pas confiance en lui, avoue être « un type hyper sensible » voire il ne s’aime pas, mais Marc-Edouard Leclerc reste le grand patron de l’enseigne du même nom. Que l’on connaît dans l’industrie du livre pour ses grands coups de butoirs en 1981, alors que se discutait la loi sur le prix unique du livre. Et même après.
Le 28 octobre, un reportage prenant Michel-Edouard Leclerc (Marie de son véritable second prénom, comme tout Breton, paraît-il) sera diffusé sur France 5, à 21h30, dans l’émission Empreintes. Présenté par Annick Cojean, il retrace les 60 années du groupe, dans un documentaire passablement convenu (réalisation Pascal Moret et Fabrice Papillon), qui revient sur toute la vie de l’entreprise, depuis ses débuts familiaux.
Leclerc, toute une histoire
Aujourd’hui, Leclerc, premier distributeur français, explique le reportage, pèse 35 milliards € de chiffre d’affaires annuels, avec 92.000 employés et plus de 600 magasins. Et un patron qui revendique le besoin d’action, comme ayant mené sa vie. Mais c’est avant tout une politique de prix contrôlés et un engagement dans vie de l’ensemble de l’enseigne, qui fait le magasin Leclerc.
Voilà trente ou quarante ans, explique-t-il, les produits relevant de la société consommation n’étaient pas accessibles. De là, la mission de Leclerc de les mettre à disposition des consommateurs. Or, le distributeur se retrouve toujours, le pauvre, entre le client et le producteur. Des prix bas d’un côté, pour satisfaire la demande, mais une nécessaire mise en concurrence qui provoque d’évidents conflits…
« Une position schizophrénique, mais qu’on doit assumer », assure MEL. « Mon combat à moi c’est de rendre accessible » revendique une utilité sociale.
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