Le 14 septembre, Apple avait annoncé le retrait de la vente en France de cette application qui faisait scandale. Mais, constatant que l'application demeurait accessible pour les utilisateurs qui l'avaient déjà téléchargée, la Licra a assigné Apple en référé, ainsi que sa filiale iTunes. «Apple persévère donc à violer une loi qu'elle ne peut plus feindre d'ignorer», dénonce la Licra dans son communiqué de mardi, annonçant qu'elle va «de nouveau mettre en demeure la multinationale de supprimer ce fichier aux relents nauséabonds». «Apple aura à répondre devant la justice de son obstination à commercialiser une application interdite par la législation française», ajoute la Licra.