Ail Rose de Lautrec.#
L’histoire d’amour est longue et sinueuse entre cette plante potagère si particulière et l’homme. Elle commence autour de la mer d’Aral, au nord de l’Iran, puis s’étend très vite à travers le monde. L’ail, consommé quotidiennement, aide les esclaves qui construisent les pyramides. Moïse s’en souvient avec nostalgie de cet ail égyptien qui parfumait les poissons du Nil. Dès l’origine pourtant, l’ail ne fait pas l’unanimité et l’humanité va se diviser entre amateur d’ail et ceux qui lui trouvent une odeur… un peu envahissante. Les snobs grecs l’appelaient « la rose puante ». Il revient en grâce à Rome auprès des légionnaires, des paysans et des gens du peuple alors qu’il n’est cité que deux fois par Apicius, preuve là encore que la gastronomie romaine ne le tient pas en haute estime. L’ail traverse le Moyen Age sans trop d’encombre puis se stabilise dans le sud de la France à partir de la Renaissance où il va devenir un élément essentiel de la cuisine au même titre que l’huile d’olive car les deux s’entendent à merveille. Au nord, l’oignon va le supplanter. Aujourd’hui, l’ail est partout dans le monde car en plus de son parfum, il a gagné ses galons de « bon pour la santé » grâce à son composé soufré l’alliine aux vertus antiseptiques et de son action bénéfique sur la circulation du sang. Il se consomme cru, cuit, émincé, poché, et donne tous ses parfums à des plats universels comme l’aïoli, la brandade, l’anchoïade, l’aïgo boulido, les crevettes thaï, les escargots et autres grenouilles, la ratatouille, l’aillade (une vinaigrette à l’ail) et d’autres encore.
Gaël Bardou, producteur : « Notre ail a une douceur et une rondeur en bouche que l’on ne trouve pas ailleurs. Il est un peu sucré aussi. Nous vendons surtout en France mais également en Suisse et en Allemagne, un pays qui aime les produits d’excellente qualité. Pour éviter qu’il ne prenne un mauvais goût, surtout pas de frigo et pas de sachet plastique pour le conserver. Mon plat favori avec notre ail est un plat qui permet à ceux qui connaissent mal l’ail de le découvrir. Je fais cuire à la poêle une saucisse fraîche de Toulouse et je mets les gousses d’ail en chemise (avec leur peau) autour. Un couvercle sur la poêle et ainsi l’ail va confire doucement en donnant tout son parfum au jus de la saucisse. Vous dégustez l’ensemble … c’est magnifique ! »
Contact : www.ailrosedelautrec.com
Syndicat de l’ail rose de Lautrec
Tél : 05 63 75 90 31