#PS #FrontdeGauche #EELV : Fait-on quelquechose ensemble ? Le débat est ouvert…

Publié le 18 octobre 2011 par Mister Gdec

  

« Quand un responsable socialiste vient apporter de l’eau au moulin de la résignation en expliquant que la seule perspective c’est la rigueur, on peut dire que ça arrange les affaires de Mélenchon mais ça n’arrange pas les affaires de la France » ( lundi 17 octobre sur France Info,  Jean-Luc Mélenchon qui lui a cependant renouvellé son « offre publique de débat »- source)

 2012: Mélenchon veut «secouer» Hollande

(Comme je le comprends…ndlr)

Le candidat du Front de gauche n’exclut pas un accord avec le PS. A condition d’«obliger Hollande à bouger».

Candidat du Front de gauche (FG) à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a expliqué mardi sa stratégie pour 2012 consistant à « secouer » François Hollande pour « l’obliger à bouger », n’excluant pas un accord avec le PS.

Dans un long entretien au site Mediapart, l’eurodéputé se réjouit de la candidature de François Hollande, ce « grand bol d’eau tiède », car « le débat sur la grande question de l’orientation à gauche, entre une ligne démocrate et une ligne de combat qui est désormais incarnée par le Front de gauche, va pouvoir avoir lieu« .

« Petit à petit, je vais tellement secouer Hollande qu’il va être obligé de bouger. Je vais essayer de l’arracher à ses atavismes. Et plus il lâchera, plus il me renforcera. C’est mon raisonnement. C’est ma stratégie de conquête du pouvoir et de l’hégémonie à gauche », explique celui qui veut un « débat exigeant » avec le PS.

« Ensuite, on arrivera à l’épisode numéro trois: fait-on quelque chose ensemble?« , demande l’ex-sénateur PS, rappelant qu’en 1936, « le Front populaire est une série d’événements que personne n’a contrôlés. Il y avait un accord électoral qui prévoyait un gouvernement des radicaux, les socialistes apportant l’appoint. Finalement, ce fut l’inverse! »

Le coprésident du Parti de gauche qui inaugure son local de campagne mardi après-midi aux Lilas (Seine-Saint-Denis), entend faire en 2012 « la démonstration que le vote utile, c’est nous [le FG]. »

« A gauche, nous ne sommes plus que cinq candidats: c’est le niveau le plus bas depuis 1995. Et si Philippe Poutou (NPA) n’obtient pas ses signatures, nous ne serons plus que quatre: ce serait un record du petit nombre! Donc l’argument de la dispersion ne fonctionne pas cette fois », argumente-t-il, allusion au 21 avril 2002 où la gauche n’était pas présente au deuxième tour.

« Si j’arrive à prouver que le vote utile est celui qui assume la confrontation avec le système financier, qui veut transformer les institutions et organiser le partage des richesses, j’ai gagné. Sinon, Hollande l’emportera. Mais le jeu est très ouvert », pense-t-il, prévoyant une élection « extrêmement volatile ».

Après une certaine disette médiatique due à la primaire PS, Jean-Luc Mélenchon affirme aussi que « novembre, pour nous, doit maintenant être le mois où on va faire jouer les muscles ». (source)

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