QUÉBEC – Après avoir permis à Karkwa d’orchestrer une incursion dans le Canada anglais, Prix Polaris à l’appui, l’album Les chemins de verre est finalement disponible, depuis lundi, chez les cousins français.
C’était plus que temps, un an et demi après son lancement au Québec. Encensé par la critique, le quatrième opus du quintette québécois a consolidé la place de Karkwa parmi les groupes majeurs de la scène rock de la province. Il reste maintenant à voir si le public de la France, où le groupe jouit essentiellement d’un succès d’estime, cédera à son rock planant.
Pour les quelques médias spécialisés d’outre-mer qui ont prêté une oreille au disque, et dont les critiques étaient disponibles en ligne, lundi, le verdict est clair : Les chemins de verre est une réussite.
Jamais à court de superlatifs, le magazine «Les Inrocks» a souligné qu’après avoir gagné le Polaris «avec Les chemins de verre, Karkwa aurait également pu se mettre en poche deux Grammy Awards, trois ou quatre Victoires de la musique, un prix Nobel de la beauté et l’adoration universelle».
L’opération charme en terre européenne s’est amorcée la semaine dernière par un arrêt en Islande. Au cours des trois prochaines semaines, le groupe québécois se produira en France, bien entendu, mais aussi en Angleterre, au Danemark et en Allemagne.
L’agenda demeure chargé au retour en Amérique. Le clin d’œil à l’Impérial de Québec, le 26 novembre, sera notamment suivi par des spectacles à Chicago, Pittsburgh et New York avant un dernier Alléluia au Métropolis, à Montréal, le 17 décembre.
Cédric Bélanger le 17-10-2011 Agence QMI photo : Claude Forest