Metal Meets [Last Gang Records]
Septembre 2011
Voilà une semaine que je tourne en rond, autour de cet album. Il est agréable. On ne les connaît pas bien, Ohbijou, même si c'est là leur troisième œuvre, la plus mûre selon bien des intéressés. Ce projet canadien, initié par deux sœurs d'apparence exotique, s'est maintenant étoffé de quatre musiciens supplémentaire et ça se sent ; les arrangements baroques, complémentés d'un majestueux violoncelle, ont une aura légère et mystique que beaucoup pourraient leur envier. La chanteuse, Casey Mecija, a tout ce qu'il faut pour vous faire passer un bon moment. C'est méticuleux et gorgé d'émotion ; on se voit vite flotter au-dessus de paysages mirobolants dont la grandeur ne semble jamais exagérée. Le tout semble peut-être trop calculé, le ton est humble et les instruments n'aiment pas le hors-piste. Mais quelle richesse ! Ce n'est pas à la mode, sauf si vous aimez Dark Dark Dark, par exemple, mais si la nausée musicale vous guette, Ohbijou a de quoi la soulager.