De Rafaël Spregelburd
Avec Felix Pons, Judith Chemla, Jonathan Cohen, Sol Espeche, Clément Sibony, Marcial Di Fonzo Bo, Pierre Maille
L’offre : 16€ au lieu de 22€ pour l’Entêtement au Théâtre Gérard Philippe le 17 novembre à 20h.
Mars 1939, près de Valencia, les derniers jours de la guerre civile espagnole vus du côté des dirigeants fascistes. Le commissaire franquiste Planc caresse le rêve d’inventer une langue neuve, qui permettrait à tous les hommes de « s’accorder ».
Le spectateur assiste en temps réel à une succession d’événements déroulés à chaque acte d’un point de vue différent. Cette construction particulière fait avancer la pièce à la manière d’un roman policier et déploie la multitude de lectures possibles : le texte questionne la guerre d’Espagne et par ce biais l’étroite frontière toujours en précaire équilibre entre fascisme et démocratie. Il démontre comment une nouvelle langue, au nom d’une utopie, humaniste, peut dégénérer en langage totalitaire. Et il pose aussi « le langage » comme lien entre les hommes, comme « bien commun ». La pièce est d’ailleurs jouée en français, en espagnol et en valencien.
Les Inrockuptibles – « Menée à un train d’enfer par des acteurs exceptionnels. C’est léger, virtuose, malin et à mourir de rire. »
Jean-Pierre Léonardini, L’Humanité - « Distribution d’élite: Di Fonzo Bo en linguiste jobard, Judith Chemla en hystérique de rêve, Pierre Maillet, formidable en curé caressant, époustouflant en travesti. On voudrait parler des autres, s’étendre sur l’événement. L’espace est compté. »
Denis Bonneville, La Marseillaise - « Dans ce labyrinthe où l’on se perd avec délice (…) les huit hallucinants comédiens – le « cartoonesque Pierre Maillet et le charismatique Clément Sibony en tête – font merveille dans l’exercice du double-jeu. »