How to make it in America
[2x03]- Money, power, private school
La série continue encore et toujours sur un créneau qui lui va bien mais qui à la longue manque vraiment de pep's. Les tribulations de Ben et Cam et surtout leurs galères. Cette semaine, ils se retrouvent à designer un t-shirt histoire de rendre service à Nancy, la prêtresse de la mode à New York. Même si ça sent le coup fourré dès le début, Ben a raison de s'accrocher puisque finalement ça débouche sur un projet concret avec Nancy. Je ne suis pas mécontente d'avoir flairé la semaine dernière le potentiel cougar de Nancy qui se confirme ici avec sa petite phrase à Ben genre l'air de rien mais je te dragouille quand même. Je me demande combien de temps encore avant qu'elle ose lui faire du rentre dedans franc et osé, can't wait! De son côté Cam cherche encore et toujours à s'émanciper de sa famille un peu trop présente et fini par trouver son appartement de rêve avec vue sur l'Hudson. Mais bien évidemment, les choses heureuses ne durent pas longtemps et je l'imagine déjà être au centre de belles galères dès le prochain épisode. Pendant ce temps, René persiste encore et toujours avec Rasta Monsta et organise un évènement en pleine rue avec l'aide de Wolfredo. Vu le passé du skater instable, ce n'était pas une surprise de voir le tout tomber allègrement à l'eau et il semblerait que René décide enfin d'être un peu plus sérieux dans ses choix de carrière et sa stratégie commerciale, finally!!
J'ai cependant un peu plus de mal concernant les relations entre les personnages. Après avoir passé une saison à voir Ben courir après la si jolie Rachel, il semblerait que ce soit la tendance inverse cette saison. Rachel s'est rendu compte de ses sentiments pile au moment où Ben lui explique vouloir entamer une amitié platonique avec elle, dur. Seulement voila, ce genre de twist est vieux comme le monde et s'avère être finalement assez ennuyeux à visionner. J'ai eu du mal aussi avec la rupture entre Ben et Julie qui n'avait ni queue ni tête. L'épisode d'avant ils parlaient, à demi-mots, de s'échanger les clés de leurs appartements et là, c'est fini. Les motivations de Julie sont tout à fait compréhensibles puisqu'il est clair que Ben ne s'est pas vraiment investi dans la relation mais j'aurai préféré une prise de conscience un peu plus étalée dans le temps. La rupture aurait donc moins eu un goût amer de précipitation. Enfin, même si j'ai beaucoup de mal à les imaginer engagés dans une vraie relation, je trouve la dynamique Domingo/Rachel assez intéressante. Elle aura le mérite de surprendre et je pense que c'est le bon moyen pour les personnages de s'amuser, ni plus ni moins. Reste à savoir comment Ben prendra la nouvelle, si jamais il est mis au courant un jour.
-oO° Music °Oo-