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Les trois mousquetaires – cinéma

Publié le 18 octobre 2011 par Acdehaenne

L'impétueux jeune d'Artagnan et ses trois légendaires compagnons, Athos, Porthos et Aramis, vont devoir s'unir et combattre tous ensemble un mystérieux agent double, Mylady de Winter et son employeur crapuleux, le cardinal Richelieu, afin de les empêcher de s'emparer du trône français et d'éviter que l'Europe toute entière sombre dans la guerre...

The three musketeers (2011, 1h50), film français, brittanique, allemand et américain, réalisé par Paul W.S Anderson, avec Logan Lerman, Mila Jovovich, Matthew MacFadyen ...

Je n’ai toujours pas lu le roman d’Alexandre Dumas malgré tout le bien qu’on m’en dit. En

Les trois mousquetaires – cinéma
revanche, comme pour d’autres fictions, je « connais » ou crois connaître ces trois compères ainsi que leur nouveau compagnon ; de même que le cardinal Richelieu m’est familier. En effet, Les trois mousquetaires ont fait l’objet de nombreuses adaptations cinématographiques et animées, surclassant souvent dans l’imaginaire collectif l’œuvre originale. Quelque part, la trame ne compte plus autant pourvu qu’on retrouve les protagonistes principaux. Alors, est-ce que cette version 2011 n’est qu’une énième adaptation ou bien ose-t-elle quelques innovations ? Certainement un peu des deux. 

Les trois mousquetaires version XXIe siècle reprend les étapes connues du grand public : D’Artagnan-gnan est manifestement doué à l’épée, et le sait. Pour se faire un nom, ou par désir d’aventures, il quitte le petit hameau familial et s’en va à la capitale. Là-bas, trois mousquetaires [du roi donc] reviennent d’une mission pour le moins décevante. Même s’ils ont toujours leur superbe, comme en atteste la scène d’introduction, les hommes de Richelieu font la pluie et le beau temps, reléguant les trois mousquetaires au statut de personnages désuets. Il faudra l’impétuosité de D‘Artagnan pour les tirer de leur torpeur et pour mettre fin à de multiples rancœurs, contre Mylady, contre Richelieu et ses hommes, contre le Duc de Buckingham, etc.

Là où le film devient plaisant, c’est avant tout grâce aux quelques choix visuels et esthétiques. Le coup du ralenti lors de tirs de projectiles est connu depuis longtemps maintenant. En revanche, assister à une bataille entre deux vaisseaux… version Zeppelin a franchement de la gueule. On ne parlera pas de steampunk (il n’y a pas de vapeur), mais nous sommes sur un registre jumeau. On peut aussi citer l’équipement aquatique d’Aramis, les divers mécanismes qui découvrent les passages secrets etc. Par ailleurs, pour une fois, j’ai trouvé les scènes de combats de bonne facture pour ce genre de film : juste assez too much

Pour autant, les qualités visuelles et les quelques répliques amusantes ne rattrapent pas tout. D’Artagnan et vraiment gnan-gnan, et Constance l’est un peu trop. Mylady remplit très bien son rôle de pont entre gentils et méchants. Mais on aurait quand même aimé plus de nuance. Le roi est intéressant à la rigueur. C’est un enfant capricieux et il fait bien. Il faut dire que ça ne demande pas non plus un jeu extraordinaire. Bref, sans faire de liste, disons que les acteurs s’en tiennent au minimum syndical. Certes, Les trois mousquetaires n’est « que » un film d’action. Après tout, quand on regarde la filmographie de Paul Anderson, il n’y a pas tromperie (il est le réalisateur des Resident Evil). Alors qu’il pouvait vraiment prétendre à un statut de bon film d’action, Les trois mousquetaires s’empêtrent dans les travers habituels. Il sera cependant un bon divertissement : vite vu, vite oublié mais beau.

Note : 

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Les Murmures.


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