Je sais bien que tout le monde m’attend au tournant sur ce film. Détrompe toi Padawan, j’écoute aussi bien Maiden que Mozart et apprécie tout autant Terminator que The Artist.
Oui, ayé, enfin, The Artist est un très bon film. Pas excellent, principalement à cause de Dujardin qui fait du Dujardin, c’est à dire bien, puis beaucoup puis trop.
The Artist
Idée scénaristique Dujardin un peu
Lumière Dujardin beaucoup
Réa Dujardin passionnément
Musique Dujardin à la folie
Ambiance Dujardin pas du tout
Bérénice Béjo Dujardin un peu pas plus
Tout est bon. La réalisation parfaitement maitrisée, la lumière dont les effets nous transportent avec aisance quasi 100 ans en arrière et le scénario, génial. Tout y est, la nostalgie, la désuétude gentille, la malice, la solitude de l’artiste, l’amour … Pour une fois, l’ensemble est parfaitement équilibré et nous garde intéressés jusqu’à la fin. Les rebondissements sont épiques presque grand-guignolesques, quasi magiques comme une touche de grâce qui aurait frôlé la caméra.
Et puis il y a Bérénice Bejo. Belle, expressive, pétillante et dotée de ce charme instantané auquel tout homme succombe (c’est donc la semaine des Bérénice avec la James Bond Girl Bérénice Marlohe). Elle porte Georges Valentin à bout de bras, elle porte Jean Dujardin à bout de bras, elle porte une grande majorité du crédit de The Artist du bout de son sourire. Ne t’y trompe pas Padawan, Dujardin a obtenu le prix d’interprétation à Cannes pour ce rôle mais c’est bien Bérénice Bejo qui le met en valeur. The Artist est donc décidément un film réussi sur tous les points.
Produire un film muet, en noir et blanc à l’ère du tout numérique 3D panoramique aérospatio-temporel tient du pari, de cette folie qui donne de grands films.
The Artist n’est pas parfait, il est juste très bon et moi, j’applaudis fort pour ce moment de magie.
Merci.