Mais si, vous savez, The Artist, c'est le film dont tout le monde parle depuis Cannes 2011, où Jean Dujardin à reçu le Prix d'interprétation masculine...
Le film en noir et blanc, et muet qui plus est, dont vous avez forcément vu la bande annonce ou tout du moins quelques images !
Enfin sorti sur nos écrans le 12 octobre dernier, The Artist c'est quoi en plus d’être un ovni loin des films 3D-qui-va-nous-rapporter-gros-vient-on-met-beaucoup-d'effets-spéciaux-boum-boum-et-des-filles-dénudées ?
C'est le nouveau film de Michel Hazanavicius, réalisateur entre autre des cultissimes OSS 117, dans lesquels Dujardin était déjà présent. Et pour que le cocktail soit encore plus réussi, l’héroïne féminine est incarnée par Bérénice Bejo, la jolie Princesse Larmina dans "Le Caire, nid d'espions".
Loin des préjugés qu'on pourrait émettre sur un film comme ça en 2011 (qui a dit chiant ?), The Artist, c'est tout le contraire, et plus encore.
Une vraie belle histoire sur le passage du cinéma muet au cinéma "parlé", le destin de deux personnes qui se croisent au détours de leur vies d'artistes, la star tombant de son piédestal en ne voulant pas s'accrocher au wagon de la modernité...Drôle, émouvant, sublimé par un Dujardin au sommet de son art, ce film est un bijou: si vous l'aimez quand il parle, vous l'adorerez quand il se tait.Porté par une musique sans cesse en mouvement, remplaçant à la perfection les voix et apportant un grand dynamisme à la réalisation (mention spéciale au format 4:3 avec de belles bandes noires à l'ancienne) on est porté par l'histoire et on s'habitue vite au fait de ne pas entendre d'autre son.Conclusion (attention, enchainement de jeux de mots): on reste sans voix devant ce film, et si je n'avais qu'un mot à dire, FONCEZ !!
Note: 4.9/5